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Faire taire le « monstre » interne

Publié le 08 octobre 2013 par John

Chaque jour, ou presque, je dois combattre les pensées négatives. Les peurs, les doutes, le manque de confiance, les regrets. Un petit « monstre » avec lequel je cohabite.

Il semblerait que je n’ai d’autre choix que de vivre avec lui. J’aimerais bien l’éliminer ; enfin je crois, peut-être que les conséquences de sa disparition seraient dramatiques.

Peut-être, surement que certains ne connaissent pas ce « monstre ». Je me demande comment c’est ? Mais il me semble que la majorité d’entre nous doivent vivre avec lui.

Pourtant, les discours du « monstre » sont souvent irrationnels. Lorsqu’on les analyse, on réalise que la plupart des peurs, angoisses, pertes de confiance sont infondés.

C’est une guérilla interne dont je suis l’unique responsable. Je n’ai besoin de personne pour compliquer mon existence, pour me fouetter le cerveau.

Reconnaitre les moments où nous nous faisons du mal pour rien, où nous ne travaillons PAS dans notre intérêt, est une première clé.

Il faut réaliser ce qui est en train de se produire : « bonjour le monstre ». L’humour est un bon outil. Rien ne sert de luter. Il faut être plus malin que lui.

Le plus souvent le monstre est irrationnel. C’est son point faible. Il transmet des émotions négatives construites sur du sable mouvant. Il coulera. Vous décidez quand.

La deuxième clé est probablement dans l’analyse. Le monstre dit « J’ai peur de… » ; Pourquoi ai-je peur ? Quel est le risque ? Est-ce que je veux conserver cette peur ?

C’est une conversation avec soi-même. Il est bon de l’écrire, ça fera de la lecture passionnante pour plus tard. On pourra même en rire d’ici quelque temps.

La troisième clé est la considération de soi. Arriver à se dire ce qu’on dirait à une personne qu’on aime, « Je suis là pour toi. Je t’aime et je vais prendre soin de toi »

Ça peut sembler ridicule, ça ne l’est pas ! La plupart d’entre nous aiment leur conjoint, amis, enfants. Nous agissons consciemment dans leur intérêt.

Pourtant on continue d’agir contre le nôtre de façon régulière et parfois inconsciemment. On continue de ne pas s’aimer, se considérer.

Pourquoi je vous parle de tout ça ?

Car le monstre et ses paroles négatives – pleines de peurs, de doutes, d’irrationalités, de schémas erronés, de soi-disant réalités — sont un lourd fardeau pour le trader.

Ce fardeau, personne ne nous oblige à le porter. Il n’est pas toujours facile de s’en débarrasser. C’est une pratique quotidienne que de combattre la négativité.

N’ignorez pas le monstre. Parlez lui. Apprenez à le maitriser. Puis laissez-le se rendormir tranquillement… Jusqu’à la prochaine fois.


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