Magazine Journal intime

C'est un cri, c'est un chant

Publié le 10 août 2013 par Mel_uzine
Berthe,
ce qui est bien avec toi, c'est que tu m'auras guérie de ma peur des aiguilles (piqûres, prises de sang, vaccins…) et de ma grande pudicité. Quand on a montré ses seins à une bonne trentaine d'inconnus, on relativise beaucoup de choses !
Après ma gynéco, ma généraliste, divers radiologues, ce fut au tour du docteur D. de les observer sous tous les angles. Ah... le docteur D. C'est un peu mon Doug Ross à moi (George Clooney dans Urgences au cas où ça ne te dirait rien). Du charisme, une voix agréable mais surtout un homme qui prend le temps d'expliquer les choses et d'écouter sa patiente - mais je reviendrai sur ce point plus tard.
Pour le moment, le docteur D. me tâte le sein droit, puis le gauche et arrive au même diagnostic que tout le monde : c'est un adénofibrome, voire un kyste (la main toujours sur mon sein, cela va sans dire). Le choix me revient donc. Soit on fait une biopsie et on avise après, soit on enlève cette boule qui me gêne directement et on analyse après. Je choisis cette seconde option… l'intuition féminine peut-être.
C'est donc le 18 avril que mon baptême d'opération a lieu. Que raconter de cette opération qui s'est très bien passée ? Pas grand chose à part que j'ai parlé de camembert rôti à l'infirmière qui m'a extubée et qu'au bloc, les premières notes de "Musulmanes" retentissaient.
Avant de m'endormir, j'ai juste eu le temps de me dire : "si je ne me réveille pas, la dernière chose que j'aurais entendu sera une chanson de Michel Sardou… les boules…"
On y revient toujours.
Je me suis réveillée, affamée, en pleine forme, avec un petit pansement de rien à l'emplacement de ma boule. Le docteur D. est passé avant ma sortie pour nous dire que c'était un kyste et que nous pouvions être rassurés. Lorsque nous quittons la clinique, il fait beau et je n'ai aucune douleur.
Le week-end s'annonce bien et nous avons le cœur léger.

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