[À DEUX]
À deux
les lianes en arabesques
dans le lit qui vogue
vers la quiétude des berges
des ancres marines
calées sur des songes douillets
quand la lame se repose
et accueille
au plus près de l’image
les ciels inversés
dans le secret des ports profonds
qui tendent les mains
où se pose
la fatigue du voyageur
jusqu’à la conscience du matin
Gisèle Sans, Personne ne dira le dernier mot, Éditions de l’Atlantique, Collection Phoïbos, 2011, page 41. Après-poèmes d’Yves Broussard. Acryliques de Sylvie Deparis.
GISÈLE SANS
■ Voir aussi ▼
→ (sur le site du Printemps des poètes) une fiche bio-bibliographique sur Gisèle Sans
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