L’unité nationale. Quel belle ambition. Ah oui, peut-être, en Corée du Nord, il existe une unité nationale mais pronostiquons, sans avoir fait d’enquête minutieuse, qu’elle a été fabriquée de toutes pièces par un clan de dictateurs qui se succèdent de père en fils.
Admettons également qu’en cas de conflit, tout un peuple se solidarise dans le même camp uni mais je ne souhaite à aucune Nation de procéder à un test pour vérifier cette hypothèse.
En France, mouais, disons que l’on se range derrière des Institutions qui garantissent une certaine forme d’unité, mais après, en grattant un peu, c’est nettement plus nuancé.
L’exemple type d’unité nationale compliquée se situe pas très loin de nous, en Belgique, une monarchie régulièrement ingouvernable qui possède 3 langues officielles et laisse entrevoir une fracture nette entre wallons et flamands.
Mais, mais, mais…, ce peuple fier et recentré sur sa belgitude se retrouve totalement lorsque son équipe nationale de football – les Diables Rouges – promet… l’enfer à ses adversaires, et surtout lorsque la perspective de participer à la Coupe du Monde en 2014 est presque acquise.
Extrait d’interview d’un supporter ce matin à la radio : « Nous, les Belges, on soutient tous notre équipe de foot, et notre bière aussi. » J’aime bien cette sincérité naïve, reptilienne et directe.
Se retrouver derrière l’essentiel : c’est essentiel ! Allez la Belgique !
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