Bashar-al-Assad
La presse internationale, les médias mainstream, soutiens du terrorisme international en Syrie, qui voient leur doxa cassée depuis que le président Bashar al-Assad oeuvre pour la paix, ne savent plus où donner de la tête. Alors, quand le président syrien a plaisanté en disant qu’il méritait de gagner le Prix Nobel de la paix, ce qui n’est pas faux -on le verra plus bas-, la presse crie au scandale.
Sincèrement, le prix, qui a été décerné à l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC), vendredi dernier, a été favorisé ou motivé par qui ou quoi ? Si le président Assad n’avait pas accepté le démentèlement de l’arsenal chimique syrien, surtout en favorisant la présence des experts onusien sur son sol en garantissant leur sécurité, allait-elle avoir le prix ? Non. D’ailleurs, elle ne fait que commencer son travail. Donc, quand Bashar al-Assd dit ce prix: "aurait dû être le mien», il n’a pas tout à fait tort…
C’est le journal libanais Al-Akhbar qui a révélé cette blague, faite "en plaisantant" lors d’une récente réunion avec des visiteurs au palais présidentiel de Damas. Dans un pays devenu le sanctuaire de l’islamisme radical, permettre à l’OIAC et aux Nations Unies d’avoir une équipe de 60 experts et un personnel de soutien, basé à Damas, mérite bien quelque chose. Dams est devenue une forteresse. Grâce à qui ? Au président Assad.
En travaillant à détruire les stocks de substances chimiques dans le pays, cette équipe remercie Assad. Les Etats-Unis aussi. C’est la première fois que cette organisation tente un tel projet dans une zone de guerre. N’est-ce pas un exploit ? Et puis, quand on voit tous les lauréats de ce prix Nobel, il y a de quoi rire aux éclats…