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Israël prévient l’Occident: "les pourparlers avec l’Iran ne doivent pas être «un nouveau Munich»"

Publié le 17 octobre 2013 par Menye Alain

Yuval Steinitz

Yuval Steinitz, ministre israéliens des Affaires stratégiques et du renseignement israélien est remonté contre les pourparlers sur le nucléaire iranien entre l’Iran et les six grandes puissances. Il a eu des propos alarmistes qui ont été diffusés par la radio de l’armée israélienne.

Nous vous parlions hier, de la bonne entente entre l’Iran et les grandes puissances, qui pensent qu’il y a désormais une vraie ligne, entre l’Iran et eux. Du coup, Israël, un peu isolé, maintient son discours et dénonce les pourparlers entre ces puissances mondiales et l’Iran, qui ont eu lieu, hier, mercredi, à Genève. Par la voix de Yval Steinitz donc, il a fait un glissement sur l’Allemagne nazie. Il a déclaté:

"Nous regardons les négociations nucléaires de Genève, avec espoir et inquiétude. Nous voyons des signes inquiétants et nous ne voulons pas que Genève 2013 se transforme en Munich 1938".

Steinitz faisait allusion à l’accord de Munich de 1938 en vertu de laquelle la Grande-Bretagne et la France ont convenu de l’annexion de larges pans de la Tchécoslovaquie par l’Allemagne nazie dans une tentative ratée pour éviter la guerre. Ces remarques sont intervenues alors que les négociateurs (Etats-Unis, Grande-Bretagne, la France, la Chine et la Russie, plus l’Allemagne) et leurs homologues iraniens plus l’Union européenne, sont réunis à huis clos à Genève pour discuter du programme nucléaire controversé de Téhéran.

A la veille de ces pourparlers, hier, mardi, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait appelé les puissances mondiales à d’éviter un accord partiel avec Téhéran, qui pourrait voir les sanctions, et avait prévenu qu’Israël se réservait le droit d’effectuer une frappe militaire unilatérale pour empêcher l’Iran d’obtenir une bombe. Il déclara à la Knesset (Parlement israélien), que des "frappes préventives ne doivent pas être exclues".

On se souvient de son discours à l’ONU où, il traitait le président iranien Hassan Rouhani d’être un «loup déguisé en agneau".


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