J'ai tellement adoré sa démonstration à Floreffe jeudi que je ne pouvais pas ne pas en parler. Même si Bénédicte Payen n'est pas namuroise, je ne serai pas raciste. Parce qu'elle le vaut bien.
Elle le dit elle même : elle est potière. Ce n'était pas sa formation de base, mais l'envie tournait et retournait tant dans sa tête qu'elle a dû se faire une raison : elle serait potière. Elle fait des pots, mais pas que des pots : des tasses originales, des théières sublimissimes, des assiettes qui donnent faim et un tas d'autres... pots.
Elle le dit elle-même (bis) : elle déteste qu'on l'observe au travail. Mais elle n'a malheureusement pas eu le choix, car la foule se pressait pour la voir à l'œuvre lors d'Artisanart. Cela semble si simple, de faire le remake de Ghost... et pourtant, paraît que cette jolie tasse ronde (enfin ronde à la base, puis savamment aplatie), il faudrait plus d'une semaine de stage pour la réaliser... et oui, être potière, ça ne se fait pas en deux coups de cuillère à ... pot !
Quoi qu'il en soit, c'est décidé, je veux faire un stage et devenir potière moi aussi. Vite. Et faire un remake de Ghost. D'ailleurs, notre potière organise des stages, elle est pas belle la vie ? Sauf que chacun doit apporter un "repas coopératif", afin de partager sa création. Bon je suis foutue, tenter de faire un pot, ok, mais faire un repas mangeable, impossible. Dommage. A moins que je n'offre un quick ? Une boulette-frites ? Une fricandelle ?
En attendant d'avoir amélioré mes capacités culinaires afin de pouvoir m'inscrire au stage, je m'en vais découvrir son site. Si vous voulez la voir à l'œuvre, direction Artisanart.
Et un ensemble de tasses pour vous mettre l'eau (ou le thé) à la bouche... suivi des salières et d'une photo de l'artissss'.