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Comme un parfum de 1789

Publié le 18 octobre 2013 par Observatoiredumensonge

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Jean-Marie Pieri pense que les Français doivent se révolter contre le système actuel obsolète et dangereux.

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 TRIBUNE LIBRE 

*** Attention ce texte est une TRIBUNE LIBRE qui n’engage que son auteur***

Pieri

  Comme un parfum de 1789  

A l’étranger la France c’est d’abord Paris, les Champs-Élysées, le quartier latin, Notre-Dame, la tour Eiffel… la belle vie, l’élégance, le luxe, le raffinement…

Mais en 2013 après 18 mois la décadence s’accélère !

Des courbes inversées si l’on marche la tête en bas, en dépit des propos lénifiants de ministres arrogants et bien nourris alors que la colère gronde dans les chaumières ! Insensé !

Chômage, exclusion et misère dans les cités abandonnées, d’une société sans repères et de plus en plus inégalitaire avec une corruption des esprits qui se gausse de ce que l’on peut lire au fronton des mairies : Liberté abandonnée, Égalité trahie, Fraternité oubliée, voilà le pays des Droits de l’Homme !

Tableau peu réjouissant d’un désastre annoncé, notre estomac résistera-t-il aux manœuvres, au désespoir?

Violences, vol à l’arraché, pillages, incivilités en bandes organisées, cambriolages, braquages, voitures brûlées, trains de banlieue attaqués, insultes et crachats sur des représentants de la force publique, révolte à chaque carrefour, l’intolérance, la haine, les conflits grimpent aussi vite que les taxes qui dépouillent les Français au nom de ce changement qui passe du rêve au cauchemar !

Défaite de la chose publique, crise à tous les étages de la politique, fièvre des élections, surdité l’institution tousse, devient scrofuleuse, l’Europe cacochyme se décompose, l’ambition des peuples s’est pervertie, les sorcières de Goya s’agitent à Bruxelles, la faute à qui?

A Voltaire, à Rousseau ou peut-être à ceux qui ont dévoyé leurs idées : hypocrites, fourbes de Molière, ils ont tant promis, tant menti au nom de la justice sociale, de l’équité, de la laïcité pas pour tous celle-là !

Ce malaise « sociétal » conduit aux révolutions : 1789 jusqu’à la Terreur, 1848 et 1870, la rage des exclus, des ouvriers jetés sur le pavé, victimes sans voix au chapitre, Misérables de Victor Hugo, Assommoir de Zola aujourd’hui c’est Florange (fleur d’ange) et demain ?

Taxes, entreprises guillotinées sont légions, « allez manger de la brioche chez Pôle emploi »!

Trahison des syndicats unis avec le pouvoir : mêmes combats, mêmes mensonges! Quand l’autorité fléchit, la rue conteste.

L’impopularité paralyse de la base au sommet et la peur des extrêmes grandit et pourtant on tombe dedans : miroir aux alouettes des communicateurs médiatiques, alerte au front qui nous fait mal et aucun médicament de cet ordre ne saurait nous tirer de ce mauvais pas pour la France : qu’allait-on faire dans cette galère-guerre économique ?

Impuissance ou faiblesse il faut aller plus vite pour ne rien faire, pour échapper aux regrets, aux erreurs d’ajustement : fermer les oreilles pour ne rien entendre, les yeux pour ne rien voir, la bouche pour ne pas crier quand le navire sombre !

La liberté, c’est la fuite en avant vers des lendemains qui ne chantent pas, ce mouvement pendulaire hélas s’accentue et l’on revient toujours au point de départ en pire .

La France tourne en rond, donne des conseils et fait la morale à la terre entière, parle pour ne rien dire et de petits maîtres- jacques font la leçon : arrogants avec les faibles, lâches avec les forts !

Le temps d’un changement brutal arrive !!!

Celui du courage et de la vérité dus au peuple !

Sauvons-nous, nous-même !!!

Jean-Marie Pieri

*** Attention ce texte est une TRIBUNE LIBRE qui n’engage que son auteur***

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