Etats d’âme hors la loi

Publié le 20 octobre 2013 par Observatoiredumensonge

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L’info évitée par les médias est là sur Observatoire du MENSONGE

Le Citoyen Lambda en regard de l’actualité en France exprime sa légitime colère face aux manipulations médiatiques et politiques qui déconsidèrent la démocratie et la France.

 TRIBUNE LIBRE du Citoyen Lambda 

*** Attention ce texte est une TRIBUNE LIBRE qui n’engage que son auteur***

   Etats d’âme hors la loi   

Décidément, on aura tout vu, tout entendu, tout supporté…

Ce pays est fou, marche sur la tête, et ne fait plus appel à la raison, mais à l’émotion du "moment.

Tout devient "passionnel" et "passionné" La politique ne se fait plus au parlement, ni au gouvernement, mais à la Télé, dans les "médias" (télé, radio, journaux).

On assiste à ce que l’on pouvait hélas prévoir et redouter, à une emprise de plus en plus prégnante des médias sur ce que devrait-être une nation, un pays (démocratique).

Le "quatrième " pouvoir a pris le pouvoir !

Les hommes politiques sont tous les jours interrogés, non sur leur rôle politique traditionnel, mais sur des "événements" qui fluctuent au gré de l’actualité.

La France est devenue un "bateau ivre" voguant au gré des flots, sans que l’on sache bien qu’elle est sa destination, son cap.

Le "capitaine" est sans jeu de mots "dépassé", il plane, il vole, il devient ce "Hollandais" volant de l’opéra de Wagner !

Mais enfin, n’y a t’-il aucune raison, dans ce pays, et si n’en déplaise, je me réfère souvent à la Loi, à la constitution, c’est que ce sont les fondements de nos garanties, de notre liberté à nous les citoyens.

Par nature le français se distingue par son côté rouspéteur, frondeur.

Il aime bien braver les interdits et en cela se réfère à notre passé "révolutionnaire". Mais est-ce bien raisonnable, de faire la "révolution" en 2013, pour faire quoi, mettre Qui au pouvoir, si au demeurant soi-même on ne sait pas ce que l’on veut.

Toutes les "révolutions" récentes dans les pays du Proche Orient ont montré leurs limites. Et même si les citoyens pouvaient se réjouir d’avoir chassé leurs dictateurs du pouvoir, ils peuvent s’interroger aujourd’hui sur ce que la "démocratie" leur a apporté à eux par rapport à ce qu’étaient leurs ambitions ou attentes propres.

Car autant il faut défendre la démocratie quand le "peuple" est libre de s’exprimer, en toute connaissance de cause, autant cette démocratie alors devient sujette à caution quand le peuple est "manipulé", influencé" par des médias, ou politiques assoiffés d’intérêts personnels et partisans plutôt que de ceux de la Nation et des citoyens de ce pays.

Sans jugement de fond, on ne peut qu’être "citoyennement" abasourdi par le déferlement médiatique concernant cette jeune fille, Kosovar, Rom ou Albanaise on ne sait pas vraiment (je cite là les différents médias). Quoique qu’il en soit au delà de l’émotion compréhensible  et de la situation humainement douloureuse vécue par cette jeune fille et sa famille, il y a lieu de s’interroger si oui ou non, sa situation à été réglée conformément au droit ou pas, ou alors si on estime que l’émotion, la médiatisation, le buzz pour finir doivent remplacer toutes formes de loi en toutes matières ou en tous lieux du territoire.

Car si la France devient une zone de "non droit" autant que l’on le sache, mais que cela soit valable pour tout le monde, la Loi ne pouvant s’appliquer dans son essence et principe qu’à tous et Il n’est pas acceptable que l’on ne  l’applique  qu’à une partie de la population et pas à l’autre, et cela même si toutes les raisons humanitaires, ou considérations d’éthique sont réunies pour que l’on ne l’applique pas.

Car dans ce cas, c’est à la Loi (donc au parlement) de prévoir, de gérer toutes les situations dommageables que son application peut générer, et pas à une émotion "médiatique" aussi légitime soit-elle.

En conséquence dans cette affaire, il appartient aux décideurs politiques, de voir si il y a lieu de changer ou modifier la Loi et pas (surtout si ils sont parlementaires) de venir s’exprimer "politiquement" sur leur "émotions" personnelles  sur tel ou tel cas particulier. Car il est bon de rappeler que la loi ne vise que l’intérêt général et pas des intérêts particuliers

‎Parce qu’enfin que l’on me dise, et quand bien même, ce n’est apparemment pas la "tasse de thé" des médias, car ils, n’en parlent jamais, ce serait "gênant" pour leur "audience", qu’il existe bel et bien toute une législation sur le séjour des personnes de nationalité étrangère, sur les demandeurs d’asile, etc.

Certes il est ambigu pour le gouvernement français de s’asseoir carrément sur la Convention de Genève, dont la France est signataire et réglementant le "Droit d’asile" (limité rappelons-le à des gens "réfugiés politiques, persécutés ou risquant leur vie dans leurs pays d’origine).

En France, nous avons un organisme "ad ‘hoc" qui s’appelle "L’OFFPRA" chargé de vérifier la qualité des personnes sollicitant "le Droit d’Asile".

Et corollairement à cela il existe une réglementation concernant les éventuels recours à la décision en premier instance de l’OFFPRA…

Tout cela est évidemment vérifiable, car ce sont des textes que les personnes ayant à connaître de ces problèmes (avocats, associations etc.) maîtrisent parfaitement…

Donc raisonnablement, quand une personne a épuisé tous ses recours "elle doit être invitée à quitter le territoire".

Il est bon de rappeler, que la plupart des pays au monde ont des réglementations protectrices de leurs frontières, et que de grandes nations démocratiques n’hésitent pas à ne pas accepter chez eux, des gens qui ne sont pas en situation régulière…

De ce fait mis à part la France, tout le monde fait peu ou prou appliquer sa réglementation sur son territoire…

On peut citer pour exemple le Canada, qui jusqu’à plus ample informé est un pays d’accueil tout  à fait honorable à la condition que vous remplissiez les conditions pour y entrer y séjourner y travailler.

Que devient la France qui a pourtant "juridiquement" un arsenal de textes (Loi, décrets, circulaires en la matière).

Et bien si on. juge par les faits, elle est en pleine dérive, car ses dirigeants sont soumis à une constante pression "médiatique qu’ils soient fonctionnaires de Police, magistrats, Préfets ou même Ministres…

Gageons que compte tenu de cette situation, il n’ y aura pas légion de postulants ou de prétendants au  règlement de ces problèmes, et on peu comprendre, sans pour autant l’excuser , que l’on préfère "ne rien faire", s’occuper de sa carrière ou de ses ambitions personnelles ou politique, venir à la télé parler de sujets mineurs et consensuels, plutôt que de prendre le risque d’agir en se mettant à dos une partie de l’opinion par une "manipulation médiatique" dont nos médias sont friands.

Alors que veulent "vraiment" les citoyens?

Que l’on leur donne du rêve en "bonnes paroles" qui n’iront pas très loin ou qu’on agisse avec un tant soi peu de fermeté (ce qui l’exemple de Nicolas Sarkozy le démontre n’est pas "électoralement" payant.)

Parce que même si on est pétri de "vraies bonnes intentions" et cela même si on a toute la légitimité pour le faire, on ne pourra néanmoins pas le faire tant que cette dictature de la "bien-pensance" ou du "mieux-disant" voire "du politiquement correct" sera en place et influencera de façon dommageable ce que la représentation nationale a mis en place.

Le Citoyen a donc quelques responsabilités de qui il veut mettre au pouvoir et pour faire quoi.

Et que les "médias’" se bornent à faire leur métier de base celui d’informer, et pas d’influencer, de manipuler les esprits et les gens pour faire leur buzz pour leurs petites affaires, car eux nous ne les avons pas élus.

A bon entendeur…

Le Citoyen Lambda

*** Attention ce texte est une TRIBUNE LIBRE qui n’engage que son auteur***

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