Le vide

Publié le 05 mai 2008 par Stéphanie Le Béchec
Logé en déséquilibre du cœur,

Il griffe la mélopée des heures,

Dangereux miroir des pleurs,

Trace d’un instant de bonheur.

Insondable océan de silence,

Il se joue de mon espérance,

Cet écho oublié de l’existence,

En refrain de ma conscience.

Enroulé en collier de larmes,

Il emprisonne l’envol de l’âme,

Mortel ennui sans drame,

Pour mon corps qu’il désarme.

Il est mon compagnon fidèle,

Celui qui reste en sentinelle,

Des ombres passerelles,

De mes chimères éternelles.

par Stéphanie Le Béchec