La première fois que j'ai entendu parler de Jean-Claude Killy aura été pendant les championnats de ski français qui avaient eu lieu à Morzine, en 1961. Depuis, après que Killy devienne champion du monde à Portillo avant de rafler toutes les médailles olympiques à Grenoble, celui-ci est très vite devenu mon héros ainsi que mon modèle sportif et professionnel.
J'ai travaillé brièvement avec lui alors que j’étais employé par les fixations Look et les chaussures de ski Lange et il a continué sur sa lancée à se distinguer dans des postes de plus en plus prestigieux dans les domaines du sport et des Jeux Olympiques.
Une récente interview de mon héros dans le Journal du Dimanche tournait autour de la relation bien particulière qui s'est développée entre lui et Poutine autour des prochains J.O. de Sotchi. Dans cette entrevue, Jean-Claude a parlé en termes extrêmement flatteurs du chef d’état russe, alors que la plupart des gens le considèrent comme un dictateur qui ne s’arrête à rien pour arriver à ses fins et qui, en dehors de son image façonné par un marketing parfaitement orchestré, détiendrait un patrimoine personnel estimé aux alentours de 70 milliards de dollars !
La surenchère que semble faire Killy à l’égard de Poutine est bien évidemment suspecte et pourrait être, entre autres choses, un moyen de faire avaler à l'opinion publique les 50 milliards de dollars dépensés pour organiser les prochains Jeux olympiques d'hiver à Sotchi qui, nul n'en doute, devraient devenir l’héritage tangible de Vladimir Poutine ...