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INJUSTICE. Qatar: chez notre ami, il est interdit de parler, de penser ou de critiquer

Publié le 22 octobre 2013 par Menye Alain
Mohamed Al-Ajmi,

Mohamed Al-Ajmi,

Mohamed Al-Ajmi, alias Iben al-Dhib, est un poète qatari. Il croupit en prison depuis deux ans en isolement total. Mais, sa peine vient d’être rendue publique en cassation. Il écope de 15 ans de prison. Condamné le 29 novembre 2012 à la prison à perpétuité pour "atteinte aux symboles de l’Etat et incitation à renverser le pouvoir", sa peine avait été réduite en appel en février dernier à 15 ans de prison. Son péché ? Ce que le Qatar réclame en…Syrie.

La Qatar ne demande-t-il pas le renversement du président syrien Bachar al-Assad ?  Le vrai crime du poète Mohamed Al-Ajmi, est celui  d’avoir souhaité et exprimé dans un poème, l’espoir que  le "Printemps arabe" s’étende aux monarchies du Golfe. Pour le Qatar donc, la révolution, c’est oui, chez les autres, mais pas chez lui. Puisque les ONG qui polluent l’Afrique ne diront rien, puisque les Gouvernements occidentaux fermeront les yeux sur les méfaits de cette monarchie rétrograde et dictatoriale, il n’y a que le cheikh Tamim ben Hamad Al Thani, le nouvel émir, qui peut sauver le poète avec une grâce,


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