« Si on chantait » : l’écrivain en signatures (1/3)
Etre sur la rue pour une signature… C’est la première fois que je fais cela. L’aventure est intéressante. Il y a des odeurs de gauffres et des parfums de glace qui circulent en même temps que les jupes légères.
C’est un peu comme être sur la route et s’amuser en attendant
« le lift » ! Qui va arrêter sa marche ? Poser son véhicule au stand dédié à Julien ? Cet Ivanovitch frisé ? Cette cavalerie de flâneurs endimanchés ?
Cette métisse Mélissa ? Cette fleur des gares et des ports ? Ce caravanier avec des drapeaux sur son sac et un coeur volcan ? Ce gondolier au maillot rayé qui voulait que
j’l’appelle Venise ? Cette Américaine aux airs de Niagara ? Cette Adelita aux petits bras ? Cette fille du feu, cette
tzigane? Cette fille qui viendra glisser de sa véranda à l'espace de la rue?
Il y a bien, parmi tous ces passants, des fans de Julien Clerc qui ont un soir allumé des briquets et vibré autrement qu’en suçant
des glaces ?
ajouter un commentaire 0 commentaire (0) commentaires (0) créer un trackback recommander