Magazine Journal intime

Pour une fois....

Publié le 06 mai 2008 par Neo_igs_police
Après une bonne nuit de sommeil, ne sachant pas vraiment à quelle sauce j'allais être mangé, je me rends au service assez décontracté, je me dis que le pire est derrière, je vais devoir faire , enfin je le suppose pendant la semaine le temps que les papiers arrivent le peintre, le balayeur, ou autre je l'ai bien fait à l'armée c'était la règle ça se nomme corvées, il est dit que c'est pour apprendre la vie et surtout pour accepter les ordres de plus de choses que l'on ne souhaite pas faire, mais dans la Police qui est un corps civil d'Etat, il n'y a pas de corvées comme dans l'armée, il y a des spécialistes pour tout même pour le ménage, ce sont souvent des anciens inaptes pour différentes raisons et selon leurs compétences affectés à des tâches internes, c'est parfois mieux que de mettre en retraite un jeune fonctionnaire que l'on a rendu malade suite à une faute à son égard, je sais de quoi je parle...j'en ai vu et connu. Je me gare comme d'habitude sur le parking et je vais m'habiller en peintre, puis reprend mon travail où je l'avais laissé, étant un homme consciencieux pour tout ce que je fais, mais il ne faut pas non plus exagérer je sais encore faire la part des choses , j'en profite pour aller dans la cuisine rejoindre des collègues et prendre un café, étant pourtant en civil avant d'avoir revêtu cette combinaison, j'aurai pu aller avec les autres de la pj au café du coin, mais je me sentais trop mal dans ma tête, j'avais plutôt envie de rester caché de faire mon "travail" du moment. J'étais pourtant en aucun cas concerné par ce qui m'avait tété reproché seulement je ne pouvais nier l'évidence, j'avais bien été propriétaire d'un récepteur radio que j'avais vendu certes, acheté légalement revendu de la même façon, mais comme l'IGS après m'avoir interpellé à tort, mais encore ça je peux le pardonner au vrais Policiers dès le départ, mais pas à l'IGS qui dès lors qu'ils m'amenaient dans leur locaux, l'affaire était classée, l'auteur arrêté, il avait reconnu de plus toutes les preuves l'accablaient. Au lieu de me dire au siège de l'IGS, comme il aurait été de bonne guerre et juste, l'affaire pour laquelle on vous a mis en garde à vue est terminée, vous êtes libre dès ce moment et un non lieu vous sera notifié, eh bien non ça ne c'est pas passé ainsi, ils ont cherché et trouvé autre chose, on va dire que la radio m'appartenait, elle a pourtant trouvée , installée , fixée par des vis à demeure dans le véhicule de la personne qui m'a dénoncé si on peut dire, car on ne peut dénoncer qu'un délinquant , dans le cas présent j'étais juste occupant passager mais pas présent au moment des faits, je ne comprendrai jamais pourquoi il a fait ça, puisque au lieu d'arranger l'affaire, il a tout envenimé, il a même jamais démenti pendant l'audition à l'IGS que le poste lui appartenait , que je lui avais effectivement vendu quelques mois avant, il a tout fait mettre sur mon dos et bien-sûr, même si le grand public ne le sait pas, un policier est toujours plus accusé qu'un civil, un simple exemple je me serai fait prendre avec un gyro sur ma voiture personnelle, c'est pas le cas, je ne suis pas bête non plus, la radio c'était autre chose pour moi, c'était une passion de gamin dès que je suis rentré à la croix rouge à l'âge de 16ans, pour en venir au gyro, si un fonctionnaire de police collègue pour faire du zèle m'aurait interpellé , j'aurai été puni pour ce délit routier puis par mon administration, pourtant je peux dire que j'ai connu des collègues qui avaient même un deux ton sur leur voiture, jamais il me serait venu à l'idée de leur dire quelque chose dès lors qu'ils ne devenaient pas des ripous comme me l'a précisé un collègue de la criminelle, c'est un bon moyen en faisant un holdup de repartir sans se faire voir ou plutôt en étant très visible mais pas vulnérable, mais ça devient du film policier car j'aimerai savoir sur une décennie combien de braqueurs ont utilisé une fausse voiture banalisée équipée giro deux tons, ce ci étant la remarque du policier de la crim était tout de même pertinente. Pour en revenir à ma situation et le pourquoi je suis dans cette situation comme puni,devenu le "peintre du commissariat c'est tout simplement parce qu'une personne se disant ami pour ne pas écoper de son erreur m'a tout mis sur le dos. Je fais bonne figure, mais au fond de moi je rage, je commence à me demander si ma carrière n'est pas terminée, pour moi il était pas question en commençant au bas de l'échelle, ne pas avoir de promotions je travaillais dessus déjà depuis le début. Un collègue du secrétariat m'appelle discrètement pour m'informer d'une nouvelle chose qu'il venait d'apprendre, que mon gentil officier aller me dire dans l'heure qui suivie, le couperet venait de tomber, je ne m'y attendais vraiment pas, mais bon je devais me rendre à l'évidence et prendre toutes mes dispositions, je peux dire que j'ai vite ôté ma tenue de peintre,salué les personnes présentes sauté dans ma voiture et regagné mon domicile et j'ai annoncé celà à ma mère.

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