[DEMEURE PRÉCAIRE]
Demeure précaire
Toi qui infuses
L’ivresse de l’élan
À peine si t’anime
Le désir de la durée
Seul le jaillissement
Se rêve profondeur
De l’instant perpétuel
Demeure poésie
Toi l’absolu du verbe
Qui nous épies en silence
Tout au bout de la ligne
L’élan y sera notre mesure
Muriel Stuckel, L’Insoupçonnée ou presque, éditions Voix d’Encre, 2013, page 98. Peintures Laurent Reynès. Préface Bernard Noël.
MURIEL STUCKEL
■ Muriel Stuckel
sur Terres de femmes ▼
→ [Ce n’est pas tant] (extrait d’Eurydice désormais)
→ Le risque de la poésie (extrait d’Eurydice désormais)
→ (dans l’anthologie poétique Terres de femmes) La poésie échappée
■ Voir aussi ▼
→ (sur le site des éditions Voix d’encre) la fiche de l’éditeur sur L’Insoupçonnée ou presque
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