Bon, alors, résumons la situation. Le chômage est reparti à la hausse au mois de septembre, ce qui constitue en soi un non-événement d’une banalité hélas coutumière.
Verdict : + 60 000 demandeurs d’emploi, c’est comme si absolument tous les habitants de Valence, dans la Drôme ou d’Ivry sur Seine, près de Paris, étaient intégralement sans emploi.
À propos, les données statistiques : sont-elles justes ? Non, parce que je considère que l’opinion publique a été très indulgente avec l’État le mois dernier, qui avait annoncé à tort dans un premier temps une baisse significative des chômeurs inscrits à Pôle Emploi.
Le relevé des compteurs, dont on a appris qu’il était de la compétence de SFR, était deux fois trop favorable, une histoire de bug semble-t-il.
Le piteux rétropédalage médiatique du Ministre du Travail a été sobre, à peu près autant que l’absence de triomphalisme qui a accompagné les (faux) bons chiffres lorsqu’il les a rendus publics.
Ça doit faire plus de 10 ans que je suis un bon soldat de SFR, avec, progressivement, deux lignes mobiles, une ligne fixe et une box.
Question. Faut-il que j’examine avec circonspection toutes mes factures en me demandant si leur système informatique n’aurait pas, ce farceur, gonflé le montant global de chaque mensualité ? Fiable ou… invéri-fiable?
Je suis fasciné. On a à faire à la fine fleur des ingénieurs, des stratèges en communication et des gouvernants, des gens sérieux, n’est-ce pas ? Des personnes à qui l’on croit faire une confiance « relative » aveugle de par leur statut, et puis patatras, on constate que ce sont des pieds nickelés.
Réinvestissez dans des bouliers, les gars… Je serais assez tenté de dire qu’il faille mettre certains de ces responsables au chômage, mais bon, cela aurait pour effet d’accroître encore les données statistiques négatives. Ou pas ?