Magazine Journal intime

Enquête.

Publié le 06 mai 2008 par Evin

Il pleuvait ce jour-là. En milieu d'après-midi je fus prise d'une envie irrésistible.

Prenant mon courage à deux mains je décidais alors de sortir assouvir ce besoin primaire de remplir mon estomac de ces petits biscuits croustillants, sucrés au bon goût qui les caractérise. Mon instinct m'amena jusqu'au supermarché le plus proche. Guidée par mon radar interne, j'allais illico au rayon adéquat dans lequel, à coup sûr, la petite boîte carrée orange allait me tendre les bras. Le Mah-Jong ayant aiguisé ma capacité à observer rapidement les informations, le premier balayage oculaire du rayon fut sans résultats. Je pris alors plus de temps à scruter chaque boîte, c'était tout bonnement impossible que ces biscuits aussi âgés que moi n'y soient pas en mis en vente ! Second balayage, toujours rien. Je devais me rendre à l'évidence: ce supermarché était vraiment merdique. Je rentrais alors chez moi frustrée.

Deux jours plus tard j'implorais mon amie de m'amener poursuivre ma quête dans le super-méga-hypermarché, pour info, le numéro de 2 de France. Assurée que dans celui-ci, je pourrais mettre la main dessus et titiller mes papilles. J'accusais le coup avec dignité; ils n'y étaient pas non plus.

C'est alors que je décidais de mener l'enquête. Avaient-ils stoppé la fabrication ? La Côte d'Azur avait-elle boycotté la marque ? Etait-ce un complot contre moi ? D'ailleurs avais-je des ennemis capables d'avoir acheté tous les stocks dans le but de me déstabiliser, de m'affaiblir ?

J'allais alors surfer sur internet. Même dans les cybermarchés, ils n'y étaient pas proposés ! Nom d'une pipe en bois de thuya ! Direction le site de la marque. Je parcours les pages, cliquant frénétiquement sur tous les liens proposés. Aucune information si ce n'est que les biscuits de mes rêves n'étaient présentés qu'en version chocolat. Quelle erreur ! Ni une, ni deux, je décidais de les contacter.

Je pris mon téléphone, et n'ayant peur de rien, j'appelais un de leurs conseillers. Je fus très bien accueillie et contre toute attente, mon élémentaire question à savoir si la production avait été arrêtée du fait de la disparition du produit dans les rayons du coin fut pour elle un ... mystère ! Elle me fit patienter. Cinq minutes plus tard, elle n'était toujours pas à même de me renseigner. Elle prit alors mes coordonnées et promit de me rappeler pour me tenir informée.

Ca fait quatre jours que j'attends de ses nouvelles. 4 JOURS ! C'est insupportable ! Non seulement pour moi mais surtout pour mon ESTOMAC !

Alors je vous le demande, à vous, habitants de France et de Navarre, trouvez-vous dans les étalages de vos supermarchés des PETITS COEURS ??????

Enquête.

Inutile de vous préciser que c'est une question de vie ou de mort.


Retour à La Une de Logo Paperblog

Dossier Paperblog