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The Tomorrow People – 1×01-03

Publié le 27 octobre 2013 par Bloody Cy' @bloodycy

Pilot – réalisé par Danny Cannon, téléplay écrit par Phil Kemmel (9 oct 2013)
In Too Deep – réalisé par Danny Cannon, écrit par Greg Berlanti & Phil Kemmel, téléplay écrit par Phil Kemmel & Jeff Rake (16 oct 2013)
Girl, Interrupted – réalisé par Danny Cannon, écrit par Micah Schraft & Pam Veasey (23 oct 2013)

Parmi les nouvelles séries de la rentrée figure The Tomorrow People, et elle faisait partie des séries que j’attendais. Pas tout à fait avec impatience, mais je l’attendais quand même. Comme à mon habitude, je ne m’étais pas énormément renseignée sur l’histoire, et les arguments étaient les suivants : Mark Pellegrino, Robbie « le cousin de Stephen » Amell, Mark Pellegrino, de la sci-fi made in CW qui attire ma curiosité, et Mark Pellegrino.

Synopsis:
Stephen Jameson (Robbie Amell) vit avec sa mère et son frère et il est un lycéen un peu différent de ses comparses, même si sa copine Astrid est encore là pour lui. Non seulement il est somnambule, mais en plus ce n’est qu’un symptôme de ce qui ne va pas chez lui, qui reste plutôt mal compris des médecins, ce qui ne l’empêche pas d’avoir des pillules qui sont supposées l’aider. Il entend des voix, aussi. Une voix. Un jour, cette voix lui explique qu’il n’est pas somnambule et qu’il n’est pas anormal. Stephen finit par découvrir grâce à Cara (la fameuse voix), John et Russell qu’il fait partie des Tomorrow People, qui sont au stade suivant de l’évolution de l’espèce humaine, et qu’il est donc doté de certains pouvoirs, télépathie, télékinésie et téléportation (les 3T) (aucun rapport avec les neveux de Michael Jackson). Ils sont néanmoins incapables de tuer. Comme la vie est moche, il découvre aussi que ces Tomorrow People sont obligés de se terrer dans les souterrains de la ville pour se protéger des Ultras, une police toute spéciale qui les traquent et supprime les pouvoirs de ceux qu’elle attrape, ou bien inhibe et utilise leurs pouvoirs en les intégrant à leurs services. Ces Ultras sont dirigés par un certain Jedikiah, qui n’est ni plus ni moins que l’oncle de Stephen, qui va donc en apprendre davantage sur son père, qui a quitté le foyer familial alors qu’il avait huit ans.

J’ai donc regardé le pilote. J’avais oublié que la série était l’enfant de – entre autres – Greg Berlanti (Arrow) et de Julie Plec (The Vampire Diaries). Ce sont les deux noms que j’ai reconnu, mais c’est surtout une série de Phil Klemmer, d’après la série de Roger Price. D’après ce que j’ai pu lire sur Wiki, j’ai l’impression qu’ils ont pris beaucoup de libertés par rapport à l’original.

Les scènes d’action me semblent bien, les effets spéciaux aussi, d’ailleurs les combats avec téléportation, c’est plutôt cool. Quelques moments drôles. J’ai bien aimé qu’on ne sache pas encore tout à fait qui était qui entre « les gentils » et « les méchants » à la fin du pilote, mais j’aurais préféré que ça continue dans ce sens. Je ne sais pas ce que ça va donner par la suite, mais la perception de Jedikiah offerte au téléspectateur me paraît avoir atteint un point de non-retour au-delà duquel il est impossible de le considérer autrement que comme « Le grand méchant », qu’il ait une hiérarchie au-dessus de lui ou pas. C’est bien dommage, le pilote donnait l’impression que la série allait se démarquer précisément sur ce point.

Hier soir, j’ai regardé les épisodes 2 et 3, et là, je me demande si je vais continuer encore longtemps. J’ai trouvé l’épisode 3 en particulier très moyen et un peu paresseux au niveau de l’écriture. Le point principal étant le passé de Cara. J’ai beau faire partie des gens qui se fichent qu’un pitch de série/film/livre soit du déjà vu, si les personnages aussi sont du déjà vu, là j’ai un problème. Je vais l’écrire en toutes lettres, en 2013, ce serait pas mal d’utiliser d’autres raisons (si tant est qu’il y ait besoin d’en donner – et c’est pas le cas) pour avoir un personnage féminin dur et mystérieux qu’une agression sexuelle. Pour moi, c’est  beaucoup trop facile et ça force l’empathie avec un manque de subtilité décevant. Ils auraient pu utiliser le passé de Cara pour renforcer ce côté « les choses ne sont ni noires ni blanches », mais non.

Après ces trois épisodes, j’ai donc le sentiment qu’on se dirige droit vers ce que j’appellerai désormais le syndrome TVD : des épisodes d’une qualité très variable et quelques éléments vraiment intéressants au milieu d’un fatras d’évidences et d’éléments illogiques et/ou tirés par les cheveux qui s’expliquent à mon avis par la facilité des solutions choisies à l’écriture.

Dans les points positifs, je trouve intéressant la question soulevée dans Girl, Interrupted sur cette particularité des Tomorrow People qui ne peuvent pas tuer. Jedikiah indique clairement que selon lui, la prochaine mutation de cette espèce consisterait en l’acquisition de cette capacité à tuer. Seulement, on nous présente les TP comme l’évolution de l’espèce humaine actuelle, l’homo superior de notre homo sapiens sapiens. Ce qui implique que la possibilité de tuer a été soustraite pendant l’évolution. L’interprétation de Jedikiah montre qu’il considère cette soustraction comme une perte, comme une évolution négative. Cela pose (a priori) dans la série la problématique de l’utilité de tuer. Est-ce qu’un être qui ne peut pas tuer est mieux qu’un être qui peut tuer ? Je trouve la question intéressante.

Je trouve aussi assez bien que l’aspect romance soit jusque là limité, mais ça ne va probablement pas durer.

En conclusion, The Tomorrow People est à mon avis une série pour les gens qui n’ont pas regardé beaucoup de séries sci-fi/paranormal/surnaturel avant. Dans ces conditions, ça me paraît regardable, je trouve pas les acteurs complètement mauvais, même si Mark Pellegrino est clairement un cran (voire plus) au-dessus des autres et Peyton List un cran en-dessous (je sais pas comment elle était dans ses précédents rôles, mais là elle m’impressionne pas).


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