Je t’ai pas connu des masses, Lou, mais t’auras vraiment marqué ma jeune existence. Par ton oeuvre déjà, puis par tout ceux qui l’ont repris de près ou de loin, quasiment tout le monde en fait. Au final ça en fait des heures passées avec toi, la banane et les autres.
Je crois que notre première fois à tous les deux c’était I’m Waiting for The Man. La dissonance, putain c’était vraiment bien, quelle claque, j’ai jeté mes CD d’Incubus et de Paparoach le soir même. Oui, un début d’adolescence compliqué.
Mais bon, t’as débarqué à temps, tu m’as recadré direct, une petite tape derrière l’oreille, paf.
J’ai envie de t’appeler Papa.
Le son, brut, l’atmosphère, l’esprit de création, l’esprit tout court. La révélation.
Ca m’a donné envie de faire un milliard de choses. Pour l’instant dans la liste j’ai du en faire que 5 ou 6, mais promis je vais m’y mettre sérieusement.
Je pense que si, bientôt, je gagnais un trophée médiatique, genre un césar de meilleur espoir masculin, ou une victoire de la musique meilleur album hip hop, ou la coupe de la ligue avec Sochaux, aux micros tendus devant moi je dirais « c’est le travail d’une équipe, d’un collectif, c’est toute l’équipe qu’il faut féliciter, on a beaucoup bossé et ca paye ce soir. Mais je voudrais quand même dédier ça à un homme, qui a beaucoup compté pour moi et sans qui tout ca n’aurait pas été possible: Lou. Lou c’est pour toi, merci pour tout. »
Allez, bye bye Lou, t’inquiètes je t’en veux pas pour Metallica, et merci pour tout le reste, bisous.