WASHINGTON - Alors que les pays suivants, France, Allemagne, Italie, Brésil, Espagne, Mexique ou encore la Suède se sont plaints publiquement au sujet des opérations de surveillance de la NSA , qui auraient capturé des conversations privées, les sorties de Barack Obama énervent les agents de la NSA. Quand on sait que le téléphone portable de la chancelière allemande Angela Merkel, parmi d’autres dirigeants étrangers ont été sur écoute, les salmigondis de Barack Obama choquent, au-delà même de l’Europe mais, au sein même de son administration. Les allégations d’espionnage américain à l’encontre des dirigeants européens ont placé le président Barack Obama en mauvaise posture, face aux Européens et aussi certains responsables du renseignement américain.
« La Maison Blanche et le Département d’État étaient parfaitement au courant de la surveillance ciblant les conversations téléphoniques de dirigeants étrangers amis » ont affirmé, sous couvert d’anonymat, des fonctionnaires actuels et anciens du renseignement américain. Ils ont ainsi mis à mal les assertions du président Obama et de ses conseillers qui affirmaient n’être pas au courant de cet espionnage de haute voltige.
Des membres du personnel professionnel de la National Security Agency et d’autres agences de renseignement américaines sont en colère, rapporte le Los Angeles Times paru ce matin. Ces fonctionnaires disent que leur président est à la dérivedepuis que le lanceur d’alerte et ancien de la NSA Edward Snowden a tout rapporté. Du côté anglais, vrai allié, le premier David Cameron menace de représailles les journaux qui continuent de faire des révélations sur cet espionnage massif.
La résistance des services de renseignement est apparue quand la Maison Blanche a déclaré qu’il fallait restreindre la collecte des renseignements relatifs aux étrangers dans certains cas. Ensuite, le fait que deux sénateurs américains de haut rang aient appelé à des enquêtes sur les pratiques de la NSA a mis le feu aux poudres…