Nommé Kassapa, le suspect, âgé de 35 ans, a été accusé d’établir des contacts en Turquie afin de transférer aux groupes armés comme le Front al-Nusra et Ehrar al-Sham, des matières chimiques. Une situation incompréhensible d’autant plus que l’acte d’accusation était basé sur une étude viable des produits chimiques saisis dans la province turque de Hatay, à la fin du mois de mai dernier. Il contrnait également le témoignage de Kassapa, dans lequel il aurait avoué ses liens avec le groupe Ahrar al-Sham et le fait qu’il avait déménagé de la ville d’Antakya, en suivant les instructions de son chef, un certain Abu Walid.
Lors de sa comparution, le suspect a déclaré au tribunal que les produits chimiques saisis en sa possession étaient destinés à être utilisés pour des applications médicales, niant ses liens avec les djihadistes. Il a également nié avoir eu des informations sur l’utilisation future des produits chimiques en Syrie. «J’ai été engagé pour finir des matières chimiques, après une demande des membres de l’Armée syrienne libre à Homs. Ils ne m’ont pas dit où et pourquoi ces matériaux peuvent être utilisés. » a-t-il déclaré.
Contre toute attente ou sans surprise, le tribunal a décidé de le libérer, en décidant qu’il sera rejugé. Une libération assortie d’une interdiction de quitter le territoire turc, jusqu’au verdict final. Voilà un homme dangereux que les autorités turques laissent en liberté,