Ça fait des années que j'en entendais parler à tous les coins de rue et de bureau. Et qu'ils étaient délicieux, et qu'ils étaient succulents, et qu'ils étaient fins, très fins, ça se mange sans faim (ça me rappelle quelque chose). Et qu'il fallait A-BSO-LU-MENT que je m'y mette (comment, Anaïs, t'as jamais goûté, m'enfin, si c'est pas malheureux).
Il était donc temps que je succombe à la mode incontournable des sushis.
C'est vrai que dans leur petite barquette noire, ils avaient l'air appétissants, ces sushis : revêtus de saumon, de scampi, de surimi, emballés dans des algues. Sans oublier que c'est du "ready to eat", et ça c'est parfait pour la célibataire que je suis, d'autant que, le week-end venu, je me transforme en larve lymphatique en fin de vie pour m'affaler dans le canapé et visionner des comédies romantiques en ingurgitant du vite fait-bien fait.
Ce soir là donc, sushis au repas. Et comédie romantique.
J'installe donc confortablement mes sushis sur une assiette. Je déverse le contenu d'une petite fiole mystérieuse en forme de poisson ainsi que le contenu d'un petit sac portant le nom étrange de "wasabi".
Puis j'installe ma carcasse sur le canapé, pour un plateau télé.
Je commence par goûter cette mixture bizarre dénommée "wasabi", en déposant l'équivalent d'un petit pois sur le bout de ma langue. Aaaaaaaaaaaaargh, c'est l'heure de ma dernière heure ma bonne Dame. Ils pourraient mettre un avertissement, tout de même, du genre "warning, cette mixture verdasse peut trouer une langue en trente secondes chrono". Après avoir avalé deux verres d'eau, je goûte enfin les sushis.
Et c'est la déception totalement décevante. J'ai pas aimé. Mais alors là pas du tout. C'est clair et net. C'est fade, même avec le liquide au soja. Ça colle aux dents. Ça n'a aucune saveur, à part celle du riz cuit froid. Tant qu'à faire, autant me cuire un sachet de riz et le manger une fois refroidi avec un petit bout de saumon et deux crevettes, ça me coûtera nettement moins cher...
Non, décidément, les sushis, c'est pas ma tasse de thé. Et vous, zaimez ça ?