Le temps est venu de retourner sérieusement à l’écriture. Je ne suis pas aussi prolifique que les deux auteurs cités précédemment, mais tout de même, mine de rien, j’ai eu une petite nouvelle publiée dans Nouvelles de Gatineau 2, dont j’ai manqué le lancement, toute occupée que j’étais à revenir de Myrtle Beach.
Un livre de nouvelles fort intéressant par ailleurs. Daniel Paradis m’a jetée par terre avec la richesse de son vocabulaire et l’efficacité de son style. J'ai toujours un faible pour Nicole Balvay Haillot, égale à elle-même, toujours touchante. Et la mienne, dans les circonstances dans lesquelles elle fut écrite, c’est-à-dire à la limite de la date de tombée, entre deux traitements de chimiothérapie, je la trouve pas trop mal. Mais celle pour la prochaine édition — car prochaine il y aura, ce fut confirmé — est beaucoup mieux fignolée et j’en suis fière.
Le temps est donc venu de peaufiner un texte plus long, mon prochain roman. Un texte venu des coupures de la première version des Têtes rousses, qui, à force de traîner, ressemble à un cadavre vidé de son sang. Je dois le ressusciter et lui rendre un cœur, lui donner de l’air et si ma force n’est pas dans le vocabulaire recherché d’un Daniel Paradis, dans la beauté des descriptions d’un Daniel Lessard, j’espère lui donner vie d’ici la fin de l’hiver, ce serait déjà bien.
