Et voilà, en ce jour d’armistice, je le déclare officiellement : j’ai gagné la guerre contre le NaNoWriMo 2013.
50 087 mots ce matin.
Mais le 25 novembre confirmera le calcul, sans doute à la baisse. Peu importe, j’ai encore deux chapitres à écrire et mon histoire à étoffer, de même que mes personnages, mes descriptions, mes scènes. Tout quoi…
Je suis contente, car d’une idée surgie en 2009, je n’avais pondu que deux paragraphes en quatre ans.
Je suis contente d’avoir relevé ce défi d’écrire un texte long, bien que ce ne soit vraiment pas ma tasse de thé, cela s’est confirmé. Moi j’aime les petites… Les petites histoires, je veux dire, of course. Quoique. J’aime les phrases courtes, incisives. Je n’ai aucun plaisir à décrire une pièce, les fringues d’un personnage ou le contenu d’une assiette. Moi mes personnages n’ont pas de nom, pas de visage, pas de style, ils vont droit au but, en général mourir ou tuer, voire faire des rencontres crapautesques aussi, parfois.
Mais je suis contente de l’avoir fait. De le faire, encore, puisqu’il reste 19 jours de taf, plus à l’aise, mais du taf quand même. Histoire de ne pas en rester là.
Je suis contente d’avoir pondu mes 50000 mots, même si je m’étonne moi-même de ce que j’ai écrit. Ça commençait en Harlequin, soporifique gnangnan, puis le sexe est arrivé mettre un peu de piment, ensuite a surgi le sang.
Mon nano résumé en trois mots donc : gnangnan, piment, sang.
Ma daube harlequino-gorresque, comme je l’appelle.
J’aime certaines choses dans mon Nano, bien sûr, mais peu de choses. Va falloir taffer pour en sortir quelque chose de potable, et des personnages attachants, voire attachiants. Mon préféré est le méchant, mais j’aimerais parvenir à aimer beaucoup beaucoup mon héroïne, ma petite Alice, que je tente tant bien que mal, et plutôt mal que bien, d’entraîner au pays des Merveilles… ou pas. Plutôt pas, parfois.
Merci à Rachel Colas de m’avoir suivie dans cette aventure, et puis encouragée, motivée, nourrie, et saoulée un peu aussi parfois… (merci à ma mère, merci à mon père, mouahahah, on se croirait aux oscars).
Le Nano c’est également beaucoup de nanoconneries comme je les appelle :
Ma trouvaille du 31 octobre en soirée, merci le Crémant et le vin rouge : « A minuit, on se dit pas bonannée, mais bonano. »
Une jolie chose lue sur le forum nano France : « le but du NaNo, ce n'est pas de faire un truc travaillé, c'est de pondre une histoire (par opposition à "je veux écrire un roman, sauf que ça fait 10 ans que je me dis ça, et que je n'ai toujours pas commencé") ».
Un cauchemar durant la nuit précédant le Nano, que j’ai passée chez Rachel : je la vois surgir dans ma chambre, un grand truc à la main. Et de hurler « naaaan Rachel, je suis là, attention je suis là », en me précipitant vers l’interrupteur. Rassurez-vous, quand la lumière fut, point de Rachel armée venue pour me tuer. Le Nano, ça crée la para(na)no…
Un aphte. Des années sans, et en revlà un.
Un générateur de « façon de mourir » qui me propose ceci… Non mais, peanut allergy, allo quoi, enfin nano quoi ! Euh non ça va pas le faire, trop basique comme mort, zavez rien de plus glauque ? Chais pas moi, vider la personne de son sang par le petit orteil, arrachage de cheveux un par un, pendaison par l’oreille…
Le Nano pour moi, à ce jour, c’est aussi :
Un poulet :
Du crémant :
Un forum qui motive :
Des wordwars qui rendent dingue mais qui servent de carotte bien motivante (pour rappel, durant 15 ou 20 minutes, silence total sur le tchat, on écrit, puis on débriefe, on compte, on se congratule).
Et puis des mots des mots des mots… du début à la fin :
Et vivement le 30, qu’on fête la fin officielle de cette formidable aventure nanoesque. Avec du Crémant, on ne change pas une équipe qui gagne…
Et voilà, en ce jour d’armistice, je le déclare officiellement : j’ai gagné la guerre contre le NaNoWriMo 2013.
50 087 mots ce matin.
Mais le 25 novembre confirmera le calcul, sans doute à la baisse. Peu importe, j’ai encore deux chapitres à écrire et mon histoire à étoffer, de même que mes personnages, mes descriptions, mes scènes. Tout quoi…
Je suis contente, car d’une idée surgie en 2009, je n’avais pondu que deux paragraphes en quatre ans.
Je suis contente d’avoir relevé ce défi d’écrire un texte long, bien que ce ne soit vraiment pas ma tasse de thé, cela s’est confirmé. Moi j’aime les petites… Les petites histoires, je veux dire, of course. Quoique. J’aime les phrases courtes, incisives. Je n’ai aucun plaisir à décrire une pièce, les fringues d’un personnage ou le contenu d’une assiette. Moi mes personnages n’ont pas de nom, pas de visage, pas de style, ils vont droit au but, en général mourir ou tuer, voire faire des rencontres crapautesques aussi, parfois.
Mais je suis contente de l’avoir fait. De le faire, encore, puisqu’il reste 19 jours de taf, plus à l’aise, mais du taf quand même. Histoire de ne pas en rester là.
Je suis contente d’avoir pondu mes 50000 mots, même si je m’étonne moi-même de ce que j’ai écrit. Ça commençait en Harlequin, soporifique gnangnan, puis le sexe est arrivé mettre un peu de piment, ensuite a surgi le sang.
Mon nano résumé en trois mots donc : gnangnan, piment, sang.
Ma daube harlequino-gorresque, comme je l’appelle.
J’aime certaines choses dans mon Nano, bien sûr, mais peu de choses. Va falloir taffer pour en sortir quelque chose de potable, et des personnages attachants, voire attachiants. Mon préféré est le méchant, mais j’aimerais parvenir à aimer beaucoup beaucoup mon héroïne, ma petite Alice, que je tente tant bien que mal, et plutôt mal que bien, d’entraîner au pays des Merveilles… ou pas. Plutôt pas, parfois.
Merci à Rachel Colas de m’avoir suivie dans cette aventure, et puis encouragée, motivée, nourrie, et saoulée un peu aussi parfois… (merci à ma mère, merci à mon père, mouahahah, on se croirait aux oscars).
Le Nano c’est également beaucoup de nanoconneries comme je les appelle :
Ma trouvaille du 31 octobre en soirée, merci le Crémant et le vin rouge : « A minuit, on se dit pas bonannée, mais bonano. »
Une jolie chose lue sur le forum nano France : « le but du NaNo, ce n'est pas de faire un truc travaillé, c'est de pondre une histoire (par opposition à "je veux écrire un roman, sauf que ça fait 10 ans que je me dis ça, et que je n'ai toujours pas commencé") ».
Un cauchemar durant la nuit précédant le Nano, que j’ai passée chez Rachel : je la vois surgir dans ma chambre, un grand truc à la main. Et de hurler « naaaan Rachel, je suis là, attention je suis là », en me précipitant vers l’interrupteur. Rassurez-vous, quand la lumière fut, point de Rachel armée venue pour me tuer. Le Nano, ça crée la para(na)no…
Un aphte. Des années sans, et en revlà un.
Un générateur de « façon de mourir » qui me propose ceci… Non mais, peanut allergy, allo quoi, enfin nano quoi ! Euh non ça va pas le faire, trop basique comme mort, zavez rien de plus glauque ? Chais pas moi, vider la personne de son sang par le petit orteil, arrachage de cheveux un par un, pendaison par l’oreille…
Le Nano pour moi, à ce jour, c’est aussi :
Un poulet :
Du crémant :
Un forum qui motive :
Des wordwars qui rendent dingue mais qui servent de carotte bien motivante (pour rappel, durant 15 ou 20 minutes, silence total sur le tchat, on écrit, puis on débriefe, on compte, on se congratule).
Et puis des mots des mots des mots… du début à la fin :
Et vivement le 30, qu’on fête la fin officielle de cette formidable aventure nanoesque. Avec du Crémant, on ne change pas une équipe qui gagne…