Editions : France Loisirs - Prix : non indiqué (prêt)
- Pages : 579
- Date de parution : 2011
- Langue originale / traductrice : Anglais / Sylvie Schneiter
- Ma note sur Livraddict : 14/20
Pour savoir un peu dans quel type de lecture vous allez rentrer, je vais tout d’abord devoir vous expliquer un peu leur généalogie assez évasive puisque j’ai dû noter les noms de chacun pour comprendre de qui on parlait et ce qu’il disait par rapport à qui…
La première intrigue tourne autour de Caroline, arrière-grand-mère de Beth et Erica, les deux soeurs venues au manoir ranger les affaires de leur grand-mère Meredith (donc fille de Caroline) qui a elle-même une fille Laura, mais qu’on ne verra pas vraiment dans ce livre.
La deuxième intrigue tourne autour d’Henry, petit garçon disparu lorsque Beth et Erica étaient jeunes. C’est leur cousin. Dinny, l’autre garçon un peu plus âgé est leur ami nomade.
Le roman oscille entre les années 1902 (époque de Caroline) et aux environs des années 1986 (je ne sais pas exactement). Globalement les changements sont visibles mais peut-être moins quand on passe de 1905 à 1903, il faut faire attention. J’ai vraiment bien apprécié l’époque 1900 d’ailleurs.
C’est un roman extrêmement descriptif qui s’enlise très facilement de part l’inexistence d’action ou quand il y en a, c’est assez navrant. Cela n’enlève en rien le plaisir que j’ai eu lors de ces nombreuses descriptions puisqu’elles sont bien faites. Au fil de la lecture, de petits renseignements nous arrivent et le lecteur essaye de savoir la vérité. Ces anecdotes ponctuées par ci par là aide le lecteur à avoir envie d’avancer dans sa lecture (oui car le manque cuisant de véritable action pourrait en décourager plus d’un!)
Comme le dit le titre "L’héritage", ce livre parle d’une histoire profonde enfouie dans les secrets de famille, ceux-ci qu’Erica cherche à déterrer à tous prix. Au travers de ces sentiments familiaux, de générations, de soeurs, de mère-fille, d’amis, d’amoureux… vous trouverez très probablement le roman à la limite du roman à l’eau de rose. Essayez de vous concentrer sur les sentiments forts des personnages, leur détresse par exemple et non sur ceux, plus niais, d’Erica par exemple.
Petit bémol de l’édition : quelques fautes de frappe.
Nouveaux mots : Meneau (élément structurel vertical en pierre de taille, bois ou fer qui divise la baie d’une fenêtre ou d’une porte), Freux (corbeau), Tertre (petite élévation de terre), Plumule (Partie du germe qui est destinée à former la tige), Fouailler (Frapper de coups de fouet répétés), Décati (vieilli)
Une lecture sympathique dont j’ai tout de même senti la lenteur. Une plume quand même très belle. Une histoire très intéressante dont je ne retiendrai, malheureusement, que l’histoire de Caroline et de l’enfant.