La forêt se décide à rougir. Mais il y a encore des arbres totalement verts, les frênes sur mon terrain de Veneux alors qu'à Romilly ils ont perdu leur feuillage depuis longtemps. Pourquoi cette différence ? Parce que le terrain est plus drainant ? Ou est-ce des différences génétiques ? Après tout, les humains ne sont pas tous identiques, heureusement, pourquoi en serait-il autrement chez les frênes.
Sur cette photo prise depuis la mezzanine, ce qui est vert, c'est du lierre ou des sureaux, sureaux sauvages et le sureau des Canaries.
Le feuillage rouge à droite, c'est le sorbier torminal et sur son tronc le lierre que j'ai coupé parce que l'arbre est encore petit et le lierre allait envahir ses branches :
Contre la vitre c'est le Pyracantha qui commence à se faire recouvrir par des feuilles mortes, je ferai le ménage quand elles seront toutes tombées. Il se tient tout droit jusqu'à 4m50 environ. Il y a même encore quelques fruits :
Les actinidias hésitent à prendre des couleurs d'automne. Ils sont difficiles à photographier car ils ont envahi les arbres sauf l'Actinidia melanandra dont j'ai réussi à contenir 2 spécimens sur une série de 5 arcades que je vais devoir compléter.
Il est en retard, d'habitude il est jaune dès les premiers jours de novembre :
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2010/11/06/un-autre-actinidia.html
L'Arum italicum est naturalisé sur ce terrain depuis des dizaines d'années. Il n'aime pourtant pas trop les terrains très secs et la pluie d'automne lui fait beaucoup de bien :
La monnaie du Pape bisannuelle a disparu depuis longtemps mais la vivace a un feuillage aussi vert et aussi beau qu'en été et garde encore des traces de siliques :
A Romilly j'aurais aimé suivre la dorure du Ginkgo jusqu'à ce qu'elle soit complète. Mais le tsunami monte lentement mais sûrement et lorsque je pourrai y aller il aura perdu toutes ses feuilles. Le 7 novembre il avait encore un peu de vert :