Une fois n’est pas coutume, je souhaiterais présenter des excuses. Et je désire le faire en plusieurs langues, en remerciant mon interprète, reverso.net. S’il y a des fautes de traduction, le cœur y est quand même.
« Le ruego que usted me excuses. » Oui, toi, le fier catalan venu de la région de Barcelone et qui a fait tout ce chemin pour venir te distraire avec tes enfants dimanche dernier, mais ton itinéraire a croisé le mien. Quand je pense que naguère, la Maison Disney avait hésité entre Marne la Vallée et Barcelone pour implanter son Parc. C’est vraiment pas de chance.
« Прошу прощения. » Et toi, notre ami russe qui a bravé les vents sibériens pour te délecter des attractions yankees, tu vas probablement m’en vouloir mais, si tu pourras clairement libeller ton ressentiment contre moi, je crains que tu ne puisses jamais m’identifier. Il y avait tellement de monde dimanche dernier !
« Vi prego di scusarmi. » Elle était joyeuse, la file d’attente devant Small World, et une adorable petite italienne a sympathisé avec mes filles. Les enfants parviennent toujours à se comprendre, avec des gestes, avec des bisous baveux, avec des sourires qu’il n’est nul besoin de traduire.
« I apologize. » For God’s sake, ne m’en voulez pas trop, cette chose-là incube en silence pendant deux semaines avant d’apparaître au grand jour et l’on se dit : « Tiens, tiens, c’est bizarre », et inutile de traduire ceci.
私は謝ります。et puis aussi أعتذر . Mais quelles nationalités ai-je croisé dimanche dernier ?
Bref, hier, j’ai vu un bouton suspect sur le ventre de ma fille et aujourd’hui, il devait bien en avoir une centaine répartis sur tout son corps, alors le médecin a confirmé au premier coup d’œil qu’il s’agissait bel et bien d’une varicelle.
« Je vous prie de m’excuser » est donc le message que je voulais adresser à tous les enfants sains qui ont croisé mon Anastasia à Disneyland dimanche dernier, instant furtif et agréable qui pourrait bien démolir la perspective de congés tranquilles et sereins, notamment pour les parents.
Je n’y suis pour rien, mais je compatis. Et bonnes vacances !