Tu as remarqué, depuis quelques temps, que quand tu viens perdre ton temps en ce lieu de perdition (oui, c'est une redondance), ton navigateur internet affiche bravement une image dans la barre d'adresse?
Celle-là, en fait, mais en beaucoup plus petit:
Eh bien figure-toi que je n'ai pas fait ça toute seule.
N'ayant pas la chance d'avoir à portée de main une femme qui touche sa bille en HTML ou en Java (contrairement à Zeste de Filles), je me suis fait aider par quelqu'un d'autre.
Non parce que si j'avais dû compter sur ma femme, on serait pas encore couchés, tu vois:
- Chérie, j'aimerais bien avoir un p'tit favicon sur mon blog, tu sais.
- ....
- Ben oui, ça serait classe...non?
- Je croyais que tu ne voulais pas que ton blog soit classé dans la catégorie Adulte?
- ....
Heureusement, sur la Toile, il y a un Chat.
Un Chat pour qui la modification du CSS n'est pas synonyme d'adhésion à un groupuscule néo-nazi.
Un Chat qui n'hésite pas à partager son savoir encyclopédique, ses tags, ses méta et ses balises avec le vulgus pecum.
Un Chat qui, en plus, ne se frotte pas hypocritement à tes jambes pour te réclamer à bouffer, ni ne chie ostensiblement et bruyamment juste au moment où tu passes à table, ni ne te nique ton canapé flambant neuf, ni ne te montre son trou de balle si par malheur tu le vexes.
Un Chat qui, quoi.
C'est Frida (celle qui pleure quand on lui dit bonjour) qui nous l'a présenté.
Frida, elle écoute I Muvrini, mais quand même elle est très chouette.
Frida, elle est Corse, c'est pour ça qu'il faut pas la faire chier trop non plus, mais tant que tu t'abstiens de cracher sur le pâté de Figatellu, la tomme Ottavi et le saucisson de sanglier des montagnes, elle est adorable.
Rendons donc aujourd'hui hommage au Chat Qui, l'autre félin du ouaibe, grand pourvoyeur de favicons devant l'Eternel, oui mes frères et mes soeurs, rendons-lui hommage, vénérons en ce jour la Sainte Croquette en l'honneur du Chat Qui !
(et accessoirement, foutons un grand coup de pied au cul à nos chats de salon, fourbes félidés parfaitement inutiles, parasites quadrupèdes tout juste bons à ruiner nos efforts décoratifs et à parfumer nos demeures d'effluves pestilentielles).
(Clic pour la version XXL du crobard chez Bertrand)