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Pour saluer Cortázar. À l'auditorium du Petit Palais. Samedi 30 novembre de 15h à 17h

Publié le 22 novembre 2013 par Slal
Paris, novembre 2013
Samedi 30 novembre de 15h à 17h
Pour saluer Cortázar
Impromptus de la Maison des écrivains et de la littérature
à l'auditorium du Petit Palais
En 1963, paraissait MarelleRayuela en espagnol –, roman labyrinthique et bientôt culte de l'argentin Julio Cortázar  : « Si tu avais été sur le Pont des Arts ce soir-là comme tant d'autres fois, j'aurais su que mon détour avait un sens, tandis que j'avilissais mon échec en l'appelant détour »… Cinquante plus tard, dans le cadre du festival «  Paris Banlieues Tango  », la Mel tient à saluer le génie avant-gardiste et fantastique de ce nouvelliste qui inspira nombre d'écrivains, danseurs, musiciens de jazz ou de tango.
Deux des lecteurs de l'œuvre de Cortázar, Roger Grenier et François Salvaing, son ami Julio Silva (sous réserve) ainsi que sa traductrice Silvia Baron Supervielle viendront lui rendre hommage tandis que sera projeté le très beau documentaire d'Alan Caroff et Claude Namer, où l'écrivain, depuis son appartement parisien, évoquait son bilinguisme, l'influence de la France et de Paris dans son parcours, son amour du fantastique ou encore le rôle déterminant qu'il attribuait à l'écrivain dans la société…
La programmation complète du festival Paris Banlieues Tango : www.festival-paris-banlieues-tango.fr
à l'Auditorium du Petit Palais
Le Petit Palais
Avenue Winston-Churchill, Paris 8e
Metro : Champs Elysées-Clemenceau.
Entrée libre et gratuite
Preámbulo a las instrucciones para dar cuerda al reloj

Pour saluer Cortázar. À l'auditorium du Petit Palais. Samedi 30 novembre de 15h à 17h
Julio Cortázar (Bruxelles, 1914 — Paris, 1983). « Comme Argentin, on ne fait pas mieux : de sang espagnol mêlé de sang français et allemand, Julio Cortázar - géant de deux mètres, à la voix de basse, à la barbe de style Castro masquant un visage de jeune homme - est né à Bruxelles, un soir d'août 1914, sous un bombardement allemand. Arrivé enfant dans la patrie de ses parents, l'Argentine, il y demeura plus de trente ans, avant de s'établir à Paris en 1951. Poète, auteur d'un recueil de sonnets publié sous un pseudonyme, professeur à l'université de Buenos Aires, traducteur - admirable - de l'œuvre en prose de Poe, c'est peu de temps avant de retraverser l'océan qu'il commence une carrière d'écrivain qui ne devait plus s'interrompre depuis. Deux voies parallèles dans son inspiration : celle de la nouvelle fantastique, genre où il est passé maître. Et celle du roman, où il a accomplit ce rêve après lequel courent tant d'écrivains : écrire un autre Ulysse. Car Julio Cortázar y est bel et bien parvenu, pour son compte, dans Marelle (1963), roman total, voyage initiatique, descente aux enfers où d'ailleurs, il prend plus volontiers Lautréamont que Joyce pour guide. »
Hector Bianciotti

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