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Le départ du nid familial

Publié le 25 novembre 2013 par Lamallette @Lamallette1

Lorsqu’on est adolescent, on est encore au secondaire dans notre ville natale, on vit chez nos parents, on a un petit travail étudiant pour payer nos dépenses personnelles. Après la graduation, que l’on attend tous avec impatience, la vie change complètement en si peu de temps. Fini l’adolescence, c’est le moment d’être adulte.  Alors aujourd’hui je vous raconte la vie après le secondaire, selon moi.

Premièrement, déménager dans une nouvelle ville qu’on connaît à peine, c’est vrai que c’est inquiétant. Il faut recommencer à zéro, car ici on ne connaît rien ni personne. Alors, j’ai commencé par aller me promener, pour connaître les environs. Aller à l’épicerie, au centre d’achat, etc. Ma première année s’est faite en résidence. Ça a été pour moi l’occasion idéale pour rencontrer des gens et me faire des nouveaux amis. Il ne faut pas être gêné d’aller vers les autres, car la plupart vivent la même situation que vous. C’est donc plus sécurisant de vivre les choses pour une première fois, à deux. Par exemple, la première fois que j’ai pris l’autobus de ville c’était avec ma colocataire de résidence. J’avais très peur de me perdre, mais je me disais que au moins si ça arrivait, on était deux.

Ensuite, la deuxième étape, après s’être sécurisé avec la ville, c’est de se faire des contacts, des amis. Ainsi, les vendredis soirs deviennent moins pénibles que de les passer seuls dans sa nouvelle chambre, dans sa nouvelle ville. Je me suis très rapidement fait un cercle d’amis. Ce que je trouvais pratique, c’est de rencontrer du monde qui viennent de différents endroits, d’échanger sur nos villes natales, d’en apprendre sur les autres qui n’ont pas toujours vécus la même chose que toi, et surtout d’échanger avec des gens de différents programmes qui nous en apprend plein sur d’autres aspects de la vie. J’avais un ami en soins paramédicaux (ambulancier, au Québec) qui était toujours là pour s’occuper de nous si on était malade ou blessé. Ma coloc était en journalisme, donc elle était toujours en train de me raconter ce qui se passait dans l’actualité. Mon ami en informatique réglait nos problèmes d’ordi quand on en avait de besoin. Celle en cuisine nous apportait des bons cupcakes qu’elle avait faits.

Pour ce qui est de faire l’épicerie, c’est toujours tout un sport. Il faut surveiller notre budget, alors on regarde les spéciaux, on fait attention à notre alimentation. Ce que j’ai pris comme truc lorsque j’ai commencé à faire mes propres épiceries c’est que j’ai le plus possible gardé le même genre d’alimentation que lorsque j’habitais chez ma mère. Je mangeais du pain brun, alors j’ai continué comme ça, et je n’en ai pas profité pour aller acheter plein de desserts, car ma mère n’en achetait jamais. Par contre, j’ai appris que je ne pouvais pas tout faire comme elle, car un 3L de lait ne passe pas aussi vite quand on est seul que dans une maison à quatre. Alors, j’ai dû gaspiller un peu au début, mais j’ai appris de mes erreurs et j’ai appris ce que j’aimais manger et ce que je ne mangeais pas.

Évidemment, les dépenses et le budget ne sont plus du tout les mêmes qu’au secondaire. On ne peut pas s’acheter des vêtements ou ce qu’on veut chaque semaine. Il faut payer les études, les livres, le transport, l’épicerie, le logement. Il y a aussi le ménage, le lavage, la cuisine qu’il faut faire seul. Ça devient très demandant en temps, avec les devoirs et les travaux. Surtout si on a un travail en plus. Mais quand on a réussi à surmonter tout ça, on grandit énormément. C’est vrai que c’est effrayant de quitter comme ça, mais il suffit de s’adapter, et c’est beaucoup moins pire que ça peut sembler. Pour moi, tout s’est très bien passé. Ça fait 2 ans que je n’habite plus chez ma mère, je vis avec deux de mes amis dans une maison à louer et je me débrouille très bien. N’ayez pas peur de devenir adulte, ça fait du bien d’avoir sa liberté et d’être autonome. Et surtout, n’oubliez pas que nos parents et notre famille sont toujours là pour nous aider et nous supporter même s’ils ne sont pas à proximité. Alors, pour ceux qui s’apprêtent à changer de ville pour leurs études; n’ayez pas peur, et foncez!

Vanessa


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