Bashar-al-Assad
ONU – L’information selon laquelle la conférence de paix dite de Genève II aura lieu le 22 janvier prochain, vient de nous parvenir. Après avoir accueilli le retour pétaradant de l’Iran sur le plan international, ce qui renforce par la même le pouvoir syrien légitime de Bachar al-Assad, la Suisse va encore être le théâtre, sans doute, le siège de la paix qui pourra sceller la fin de l’internationale terrorisme en Syrie.
"Nous irons à Genève avec une mission d’espoir", a déclaré le bureau du Secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon dans un communiqué. "La conférence de Genève est le véhicule pour une transition pacifique qui réponde aux aspirations légitimes de tout le peuple syrien pour la liberté et la dignité, et qui garantit la sécurité et la protection de toutes les communautés en Syrie." Si ceux qui brûlent, pillent et tuent les autres communautés pouvaient entendre ce message, ce serait la meilleure chose pour la Syrie.
Les précédentes tentatives ont échoué principalement en raison des différends sur les "qui" devaient représenter l’opposition qui n’existe que dans les officines occidentalo-golfiennes – passez-moi l’expression-, le gouvernement syrien, et si l’Iran, l’Arabie saoudite et d’autres puissances régionales devraient être à la table des négociations. La feuille de route pour une transition politique syrienne, adopté en Juin 2012 à Genève, commence par l’établissement d’un organe de transition doté de pouvoirs exécutifs convenus par les deux parties et se termine avec les élections.
Bien sûr, il sera inacceptable que les ennemis de la Syrie fassent le coup de la démocratie d’exclusion, comme en Libye, pour mieux ruiner le pays et mettre en place des hommes-liges sans légitimité. D’ailleurs, malgré les cris d’orfraie de quelques clowns, il n’y a pas et il n’y aura jamais d’accord sur le sort du président Bachar al-Assad. Si les autres sont courageux et de vrais démocrates, ils accepteront les élections futures. Faire un grand point d’achoppement le rôle futur du président Bachar al-Assad, c’est une falsification occidentalo-golfienne.
En cas de paix, comment feront les démocraties occidentales qui ont vu leurs enfants aller faire le djihad en Syrie revenir au bercail ? Une vraie situation rock’n’ roll, non ? Là, la Syrie, débarassée de ces monstres, cannibales et égorgeurs rira à son tour quand le Qatar et l’Arabie saoudite, pour quelques dollars, mettront en branle leur wahhabisme rétrograde en Occident…