[UNE LUEUR CONFUSE S’EMPARE DE LA TERRE]
Une lueur confuse s’empare de la terre.
Une hypothèse
dans les marges du ciel.
J’écarte le silence : à trop vouloir l’entendre
l’oreille s’habitue à sa voix
rare est le silence qui ne soit habité.
Des moineaux impatients se disputent le jour.
Toute crainte s’envole
dans un battement d’ailes.
L’aube a la voix de l’oiseau.
Irène Dubœuf , « L’Heure blanche » in Triptyque de l’aube, Voix d’encre, 2013, page 13. Peintures de Michel Verdet. Grand Prix de la ville de Béziers 2013.
IRÈNE DUBŒUF
■ Voir aussi ▼
→ (Le souffle et le mot) le blog d’Irène Dubœuf
→ (sur le site des éditions Voix d’encre) la fiche de l’éditeur consacrée à Triptyque de l’aubed’Irène Dubœuf
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