Voilà j’ai trouvé le métier de mes rêves ! Câlineuse professionnelle. Le tout c’est d’oser se lancer, d’arriver à avoir pignon sur rue et surtout d’éviter toute confusion de mauvais goût.
La câlineuse câline. Point. De préférence allongée, lovée contre vous pour une tendre sieste, pleine de douceur et d’apaisement.
Production d’ocytocine et détente garanties.
Bonheur pour le receveur qui en ressort réconforté et le bonheur pour la gentille marmotte en moi qui pourrait ainsi passer l’hiver au chaud…
Après encore faut-il tomber sur des clients corrects : propres et respectueux, qui ont bien compris la nature du service proposé.
Le micro phénomène émerge à peine aux US, pour des tarifs horaires de 45 à 60 € : pratiqué principalement par des femmes qui vendent ainsi quelques gentils "hugs" au cours de leurs séances de "snuggling" (to snuggle = se blottir)… J’imagine bien mal qu’il parvienne à se banaliser facilement et qu’il arrive jusqu’à nous… Dommage, dans le fond, ça me semble être une bien sympathique profession !