Le petit coq nain de Tulle

Publié le 29 novembre 2013 par Observatoiredumensonge

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Voici un sacré poème écrit par Le Poète des champs, à ne pas confondre avec les Champs Elysées…

A l’Observatoire du MENSONGE, nous aimons la liberté de publier.

 TRIBUNE LIBRE 

*** Attention ce texte est une TRIBUNE LIBRE qui n’engage que son auteur***

   Le petit coq nain de Tulle   

Le p’tit coq nain de Tulle est venu jeudi soir

Nous dire qu’il était nul, qu’on s’était fait avoir

Que si le blé manquait, ce n’était pas de sa faute

Que tout son poulailler dansait d’une patte sur l’autre,

Grattait de ci de là, pondait des coquilles vides

Plaçait tous leurs copains inutiles et avides

De ne jamais rien faire, à part un peu de lard

Que si l’on voulait bien, il n’était pas trop tard

Pour mettre notre pays au niveau de la Grèce

Et que de toute façon nous l’aurions dans… les fesses.

Le p’tit coq nain de Tulle est venu jeudi soir

Les plumes en bataille, toujours reteintes en noir

Nous dire: bande d’imbéciles, ne perdez pas espoir

J’ai coulé la Corrèze, je n’en tire nulle gloire.

Patientez, patientez car je suis-là maintenant

Pour couler la France aux bons emplacements.

Je n’ai pas beaucoup à faire, on m’aide constamment

Les quarante inutiles s’appliquent à tout moment.

Et pendant ce temps-là, je m’occupe des poules

Qui tournent autour de moi, vraiment, il y a foule !

Le p’tit coq nain de Tulle est venu jeudi soir

Dressé sur ses ergots du haut de son perchoir

Fustigeant les rapaces, ses vils prédécesseurs

L’empêchant lui et ses copains de faire leur beurre !

Le jabot de travers toujours évidemment

Il aurait bien voulu se faire croire compétent.

Bien d’accord sur ce mot, en le coupant en deux

Sachant depuis longtemps qu’il nous restait les yeux

Pour pleurer sur la France, vidée, exsangue et nue

Par tous ces incapables, vivants comme des sangsues.

Le p’tit coq nain de Tulle est venu jeudi soir

Il peut lisser ses plumes, vous vous êtes fait avoir.

Si l’important pour lui, ce n’est pas le chômage

Il a bien trop à faire pour bouffer le fromage

En s’occupant des gays, des drogués, et puis des émigrés

Il faut bien sûr maintenant taxer les retraités

Ceux qui ont voté pour lui, c’est bien pour leur malheur

Il n’en a rien à foutre de tous les électeurs

Maintenant qu’il a la place, il y met tout son cœur

Pour vivre sur notre dos, comme toujours en douceur.

Le p’tit coq nain de Tulle est venu jeudi soir

Il dit qu’il nous en…fume, qu’on est de bonnes poires

Qu’ils allaient nous presser comme de vulgaires citrons

C’est bien fait pour not’ gueule puisqu’on est assez cons

Pour croire toutes les promesses qu’il ne veut plus tenir

Il n’y avait pas de crise, il ne l’a pas vu venir….

Le p’tit coq nain de Tulle est un triste vautour

Il s’est bien déguisé sous de jolis atours.

Il voudrait nous faire croire qu’il était socialiste,

Quand lui et ses copains sont tous capitalistes.

Alors, n’attendez rien de ces tristes fumistes

Que des impôts nouveaux ajoutés à la liste.

Un conseil pourtant : gardez quelques écus,