Magazine Journal intime

Réfléchir avant d'écrire...

Publié le 25 avril 2008 par Beatrice29

Bon, allez, j'vais arrêter de me plaindre sur mon triste sort qui, finalement, n'est pas si triste que ça. C'est vrai quoi... Avec les derniers articles que j'ai écrits dans un moment d'égarement vous allez finir par croire que je suis malheureuse... Mais, non ! J'ai tout pour être heureuse et de temps en temps, à cause d'un p'tit instant de faiblesse passager, j'ai du mal à ouvrir les yeux sur ce qui m'entoure... et sur moi-même aussi d'ailleurs. Certaines personnes ont de véritables raisons de se plaindre. Pas moi. J'vous dis pas que je ne vais plus jamais me plaindre, que je n'aurai plus jamais de coup de blues... j'aimerais bien vous le dire mais, je ne peux pas en être sûre donc, je préfère ne pas m'avancer. Je me doute qu'un jour ou l'autre je viendrai encore m'épancher sur ce bon vieux blog... mais, là, faut que j'arrête parce que non seulement ça devient lourd mais en plus je perturbe certains lecteurs avec mes histoires. Je ne suis pas là pour faire du mal aux gens. Je n'écris pas pour les faire pleurer. Alors, si mes angoisses viennent bousculer certains lecteurs, ça me contrarie. Ben si... quand même.
J'ai songé à effacer l'un de mes derniers articles parce que je suis allée trop loin dans la confidence. Et puis, je me suis dit qu'après tout je dois l'assumer, comme les autres articles. Je déteste ces moments de faiblesse pourtant je les assume quand même. Mais puisque mon but n'est tout de même pas de faire pleurer dans les chaumières (on ne pleure presque jamais dans la mienne, alors pourquoi faire pleurer dans celle des autres...), il faut que je me surveille...
Je devrais peut-être me contenter de poster des silences lorsque je sens que mes mots risquent de blesser. Je devrais écrire mes silences, ceux que je dois garder au fond de moi parce que j'ignore ce qu'ils deviendraient si j'osais les lâcher dans la nature.
Je dois réfléchir à l'impact de mes mots sur mes lecteurs. Je n'ai pas le droit de les bouleverser et même si je n'en dérange qu'un seul c'est déjà un de trop.


Retour à La Une de Logo Paperblog