Magazine Journal intime

Fête fatale – William Katz

Publié le 02 décembre 2013 par Anaïs Valente

« Le dimanche, on lit au lit ».

Comment se faire arnaquer en librairie ? Acheter un joli roman noir en poche, en forme de joli paquet cadeau, et réaliser ensuite que le livre date de … 1984 (j’étais même pas née, ou presque).

J’aurais dû tilter sur le « premier roman parlant d’un tueur en série », c’était pas normal ça. Mais soit.

Bon, je me le suis offert à Paris, ça compense, ça fait « le livre souvenir de mon atelier d’écriture parisien ». Et je l’ai lu dans ma chambre d’hôtel, ça compense aussi, de l’avoir lu à Paris.

Et sinon, me direz-vous ?

C’est le résumé qui m’a titillée : pour les 40 ans de son mari, le 5 décembre prochain (jolie date), Samantha décide de lui organiser une fête, et d’y inviter tous ses amis de jeunesse. En cherchant à les joindre, elle découvre que le passé de Marty, le cher et tendre, pas si tendre que cela, n’est qu’une vaste mascarade. Ne parvenant à retrouver aucune trace de son enfance, de son passage à l’unif ou à l’armée, notre épouse s’inquiète de plus en plus, sans en piper mot au principal concerné.

Et l’angoisse de monter tandis que Marty se rend compte des agissements de sa femme, que cette dernière n’abandonne pas ses recherches, et que le 5 décembre, date où un tueur en série tue chaque année une femme à la chevelure châtain, approche…

Alors que vous dire de ce livre ?  Pas mal écrit, il accroche tout de suite, sans fioritures, sans blablas inutiles, d’ailleurs il n’est pas très épais.  Y’a bien un peu d’incohérences par ci par là. Y’a bien aussi une fin dont on se doute. Enfin moi je l’avais sentie, cette fin là. Mais à part ça, j’ai passé un chouette moment avec Samantha et l’abominable Marty des trains, et j’ai terminé mon livre dans un bain moussant, sympathique également.

Si vous êtes super fan de thrillers, que vous dévorez à longueur d’années, vous serez peut-être déçus par cette histoire un chouia cousue de fil blanc. Mais si vous démarrez dans la lecture qui fait frémir, voilà une bonne mise en bouche (ensuite, foncez sur Karin Giebel, le frémissement deviendra un tremblement).

Acheter Fête fatale en livre broché par pitié (14,99 eur en Kindle, non mais sans déconner on se fout de qui chez Amazon ?)

fête fatale.jpg

« Le dimanche, on lit au lit ».

Comment se faire arnaquer en librairie ? Acheter un joli roman noir en poche, en forme de joli paquet cadeau, et réaliser ensuite que le livre date de … 1984 (j’étais même pas née, ou presque).

J’aurais dû tilter sur le « premier roman parlant d’un tueur en série », c’était pas normal ça. Mais soit.

Bon, je me le suis offert à Paris, ça compense, ça fait « le livre souvenir de mon atelier d’écriture parisien ». Et je l’ai lu dans ma chambre d’hôtel, ça compense aussi, de l’avoir lu à Paris.

Et sinon, me direz-vous ?

C’est le résumé qui m’a titillée : pour les 40 ans de son mari, le 5 décembre prochain (jolie date), Samantha décide de lui organiser une fête, et d’y inviter tous ses amis de jeunesse. En cherchant à les joindre, elle découvre que le passé de Marty, le cher et tendre, pas si tendre que cela, n’est qu’une vaste mascarade. Ne parvenant à retrouver aucune trace de son enfance, de son passage à l’unif ou à l’armée, notre épouse s’inquiète de plus en plus, sans en piper mot au principal concerné.

Et l’angoisse de monter tandis que Marty se rend compte des agissements de sa femme, que cette dernière n’abandonne pas ses recherches, et que le 5 décembre, date où un tueur en série tue chaque année une femme à la chevelure châtain, approche…

Alors que vous dire de ce livre ?  Pas mal écrit, il accroche tout de suite, sans fioritures, sans blablas inutiles, d’ailleurs il n’est pas très épais.  Y’a bien un peu d’incohérences par ci par là. Y’a bien aussi une fin dont on se doute. Enfin moi je l’avais sentie, cette fin là. Mais à part ça, j’ai passé un chouette moment avec Samantha et l’abominable Marty des trains, et j’ai terminé mon livre dans un bain moussant, sympathique également.

Si vous êtes super fan de thrillers, que vous dévorez à longueur d’années, vous serez peut-être déçus par cette histoire un chouia cousue de fil blanc. Mais si vous démarrez dans la lecture qui fait frémir, voilà une bonne mise en bouche (ensuite, foncez sur Karin Giebel, le frémissement deviendra un tremblement).

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