Bachar al-Assad
A force de jouer les ventriloques pour la soi disant opposition syrienne, l’Occident vient d’avoir une réponse cinglante du pouvoir syrien. Le président syrien Bachar al-Assad «mènera la période de transition» en cas d’accord lors de la conférence de paix prévue en janvier à Genève, a affirmé le ministre de l’Information. D’ailleurs, Genève ou pas, celui qui détient le pouvoir est Bachar al-Assad et par conséquent, c’est avec lui qu’il faut discuter.
D’entendre le ministre français des Affaires étrangères déblatérer que Genève II se fera sans Assad, ce qu’il semble oublier c’est que c’est ce dernier qui enverra ses fidèles discuter. Un petit détail qu’il a semble-t-il oublier. «Si quelqu’un pense que nous allons à Genève-2 pour remettre les clés de Damas, mieux vaut qu’il n’y aille pas (…) La décision revient au président Assad, il va mener la période de transition, si on y arrive. Il est le leader de la Syrie (…) et il restera le président de la Syrie», a indiqué Omrane al-Zohbi, aujourd’hui.
C’est bien la fin des illusions et des rêves éveillés de ceux qui veulent prendre la Syrie les pieds joints après avoir été incapables de gagner militairement. D’ailleurs, jusqu’à preuve du contraire, c’est toujours le lion de Damas qui est le seul et unique homme fort de Syrie…