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Lisez ! Mais lisez bien !

Publié le 05 décembre 2013 par Observatoiredumensonge

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  Lisez, mais lisez bien !  

Par Alexandre Goldfarb

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Lisez mais lisez bien!

Les médias, les politiques nous serinent que le nombre de demandeurs d’emploi si vous préférez de chômeurs a baissé en octobre 2013 mais ils oublient un mot : indemnisés…
Toute l’astuce est là dans ce mot  que quasiment aucun média n’a prononcé.
Dans ce mot, indemnisés, qui veut dire qu’il s’agit de gens qui sont payés pour être au chômage, dans ce mot qui veut dire enfin qu’il y a eu  magouille : il est simple en effet pour l’administration de sortir des statistiques des chômeurs non indemnisés mais ce sont des chômeurs quand même.

Un peu de technique : le chômage en France où plus rien n’est simple se divise en 3 catégories de base…

La classification comme chômeur varie selon les définitions utilisées. Un chômeur est généralement quelqu’un qui appartient à la population active, qui n’a pas d’emploi, et qui en cherche un activement.
Cette définition, qui est celle de l’Organisation Internationale du Travail (OIT, ex-BIT), est assez floue, ce qui autorise plusieurs interprétations.
Finalement, en novembre 2007, l’Insee a décidé qu’est « chômeur » une personne en âge de travailler (16 ans ou plus) qui est sans emploi, qui recherche activement un emploi et qui est disponible sous 15 jours. Pôle Emploi définit cela comme : est demandeur d’emploi un chômeur qui est inscrit et à jour, qui chaque mois valide son inscription.

Mais cela serait trop simple, alors on a décidé de créer des catégories au nombre de 3 qui sont maintenant 7 en réalité.
La A, la principale, regroupe les chômeurs inscrits et recherchant un emploi, indemnisés.
La B et la C Inscrits mais chômeurs à temps partiel.
La D et la E inscrits mais ne cherchant pas d’emploi.
Enfin les chômeurs en fin de droits et les chômeurs non indemnisés.

Il faut quand même savoir que lorsque le gouvernement annonce les chiffres du nombre de chômeurs, il ne cite en fait que la catégorie A. C’est-à-dire les chômeurs indemnisés.

Il était donc facile de jouer entre ses différentes catégories pour simplement en diminuer une et en augmenter une autre. Mais comme on en cite qu’une…
Ce qui avouons-le n’est pas très honnête ou alors il faut annoncer la réalité des choses.
Honnêtement je trouve même indécent d’annoncer dans notre pays que le chômage a baissé.
Je n’ose même pas imaginer la réalité qui nous est cachée.
Nous revenons toujours au même système : l’emploi de mots, souvent d’ailleurs de mots nouveaux ou de mots qui n’existent pas ou de mots nouveaux qui ne veulent même rien dire. l’astuce hélas est une grosse ficelle, que dis-je une corde.
On emploie des mots et les gens à moitié endormis devant leur télé  absorbent sans rechigner ces mots : je vous invite à relire mon article les mots nouveaux et vous verrez comment le système socialiste prétentieux et sectaire, sûr de lui, est en train de ruiner la France.
Dans le même temps il suffit d’entendre le nombre d’entreprises en difficulté qui licencient ou qui disparaissent ou qui font faillite pour se convaincre que tout cela n’est qu’un vaste mensonge de dire triomphalement en plus "le chômage a baissé". Pour nos médias comme pour les politiques, les chiffres sont sans appel : notre produit intérieur brut PIB s’envole avec au moins 95,4 % et notre déficit public qui devait être ramené pour l’Europe en dessous de la barre des 3 % va dépasser largement les 4 %.
Et oser se glorifier de la baisse du chômage des jeunes quand on sait que ce sont des emplois sans avenir qui leur sont offerts des emplois assistés qui ne dureront pas et sont des cache-misère. Ce coup là tordu avait été fait sous Mitterrand puis plus tard sous Jospin, Premier Ministre de Chirac : masquer les mauvais chiffres en créant des emplois tampons sans avenir et sans réalisme. Ce qui signifie que ce gouvernement comme d’autres ne s’attaque toujours pas à la racine du mal.

Et comment respecter ces clowns de la politiques responsables mais jamais coupables ?

Eux qui ne paient jamais pour leurs nombreuses et terribles erreurs et pour leur mépris à notre égard, nous les électeurs.


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