Glisser ses pieds dans ces confortables chaussures de marche citadine,se couvrir de son manteau si léger qu'on ne le sent pas sur les épaules mais si chaud ,ne pas oublier son meilleur ami et profiter de cette délicieuse journée
qui n'est plus tout à fait automnale mais pas encore hivernale.
C'était un de ces après-midi qui remuent en nous des joies secrètes, qui nous allument les yeux et versent sur nous un tumultueux bonheur de vivre.
Maupassant
L'air est si beau qu'il parait chatoyant
Sous les midis profonds et radiants
On dirait qu'il remue en roses de lumière
Emile Verhaeren
Il regarde traîner son manteau semé d’îles,
Et, superbe, à plaisir prodiguant les détours,
S’avance vers la ville aux immenses faubourgs
Où, plein de majesté, comme les patriarches,Il entre, glorieux, sous la splendeur des arches !
La Ville avec orgueil, du haut des grands quais blancs
Regarde s’avancer ses flots nobles et lents.Les vieux palais bâtis par les races lointaines
Suspendent sur ses eaux leurs terrasses hautaines.
Les rêveurs éblouis vont voir, les soirs vermeils,
Sur ses flots somptueux descendre les soleils ;
Albert Samain Le Fleuve