Le barrage de la junte (9 mai 2008)
Le cyclone Nargis qui a frappé si durement les Birmans n'a pas fait céder le barrage de la dictature militaire.
L'embarrure de la junte est totale : "La Birmanie n'est pas pręte ŕ recevoir des équipes de recherche et de secours, ainsi [et sans doute est-ce lŕ la vraie raison] que des équipes de journalistes, de pays étrangers, annonce le ministčre des affaires étrangčres ce 9 mai dans un communiqué.
Car il y a, bien sűr, une priorité : maintenir le référendum sur la Constitution ce samedi 10 mai. C'est, voyez-vous, un état d'urgence démocratique : "Approuver la Constitution de l'Etat est une obligation nationale de l'ensemble de la population aujourd'hui", écrit le trčs officiel New Light of Myanmar [ce męme journal, ŕ la solde de la junte, qui ne voyait dans les manifestations des bonzes en septembre que des "actions de sédition" justement "réprimées" pour "restaurer l'ordre" : voir sur ce blog l'article "Impressions de Birmanie"].
Les Birmans donc, si attachants, si touchés dans leurs corps dans leur vie par cette catastrophe, les voilŕ toujours encore otages de cette junte obtuse et barbaristique. Et laissés seuls.
A quand le mot fin ?
Article ajouté le 2008-05-09 , consulté 4 fois
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