Nelson Mandela
Nous avons parcouru toute la presse mainstream, de Paris à Londres en passant par New York ou Washington. Hélas, aucun média ne relève la vraie nature du Premier minsitre israélien, un raciste assumé, qui a fait passer un message assez fort. C’est vrai qu’un être abject comme lui, assister aux obsèques de Nelson Mandela c’est comme une profanation de dépouille. Heureusement, le journal israélien Haaretz, est venu nous réconforter en disant la vérité sur ce sinistre personnage. Ainsi, personne ne peut nous accuser. Netanyahou souille Israël, le pays où, ceux qui veulent stériliser les femmes Falashas ne sont pas poursuivis par les autorités. Cherchez l’erreur !
Sous la plume de Bradley Burston, un article intitulée "UNE PLACE SPÉCIALE EN ENFER", ce pamphlet demande en filigrane au Premier ministre israélien de prendre un billet pour l’enfer, tellement, il est monstrueux, indigne, cynique et digne représentant de Satan sur terre. Les mots sont assez durs. Le chapeau commence par un cinglant:
En déclarant qu’un déplacement aux funérailles de Mandela est trop coûteux, Bibi montre au monde ce qu’il est vraiment. Le Premier ministre d’Israël prouve qu’il n’est pas seulement l’homme béat, mesquin, vindicatif, sans langue de bois, arrogant et insultant qu’il semble être mais, il y a quelque chose de pire en lui.
Poursuivant dans la même diatribe, le journaliste ajoute:
Le problème est que le premier ministre avait d’abord informé le gouvernement sud-africain qu’il assistera à la cérémonie aux côtés des présidents Obama, George W. Bush et Bill Clinton, le président français François Hollande, et des dizaines d’autre dignitaires du monde parmi lesquels, le président iranien Hassan Rohani, dans ce qui devrait être un rassemblement sans précédent et de portée mondiale.
Le journaliste fustige aussi la décision brusque, sans consultation, dit-il, de Netanyahou, mettant dans l’embarras le président Peres. Bradley Burston moque ensuite la raison évoquée par le Premier ministre qui évoque honteusement un problème d’argent pour masquer sa négrophobie. Avec une amertume non dissimulée, il indique:
Mon pays, Israël, qui aspire et exige sa légitimité et la reconnaissance en tant que partenaire à part entière de la communauté des nations, ne considère pas un homme comme Nelson Mandela, ou un pays comme l’Afrique du Sud, où les sentiments du monde entier, qui valent plus que le prix d’un vol. En envoyant ce message, Benjamin Netanyahou a traité le décès de Nelson Mandela comme il le fait à chaque défi dans l’art de gouverner: Il a abordé un problème en créant un autre.
Le journaliste dit en filigrane que Netanyahou n’aime pas son pays mais son pouvoir et lance de ce fait un signal fort aux extrémiste de tous bords. Il accuse son Premier ministre de faire le jeu des colons racistes:
Son message est clair: Mon Israël, qui dépense des dizaines de millions sur des questions telles que le renforcement et la protection de la construction des colonies pendant les négociations de paix avec les Palestiniens, ou la construction de centres de rétention pour les demandeurs d’asile Africains, plutôt que de mettre sur pied des politiques de réfugiés cohérentes et justes, n’aurait pas d’argent à dépenser sur cet homme Mandela.
Le pire de tout, dit le journaliste, c’est l’ironie de la chose. En effet, Netanyahou sautant les commémorations de Mandela, cela va lui permettre de superviser un exercice extraordinaire pour adopter un projet de loi à la Knesset. En effet, ce dernier permettra aux autorités pénitencières où sont les demandeurs d’asile Africains, d’être incarcérés jusqu’à un an sans jugement, et pour les empêcher de trouver un emploi rémunérateur en Israël.
Visiblement furieux, le journaliste ajoute, le mois dernier, le gouvernement a approuvé un budget de 440 millions de shekels (126 millions de dollars) pour financer les dispositions du projet de loi, ceci étant 60 fois supérieur à ce qu’aurait coûté un déplacement pour assister aux funérailles de Mandela.
Le monde entier sera en Afrique du sud. Oui. Israël, peut-être pas, conclut, lapidaire, Bradley Burston.
Les cérémonies débutent dès 10h, heure française, au stade de Soweto…Il y a plus de 100 délégations étrangères, il pleut, c’est un signe de bénédiction en Afrique.
PAS DE DERAPAGE. MERCI.