★ un cadeau de noël unique ★

Publié le 10 décembre 2013 par Uncharles @charlesduvoyage


110×140 cm
1500€
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17 h il fait chaud 43°, on y va à la plage
à bamako, il fait chaud, 40° et plus la journée, 35° et plus la nuit la journée se passe à chercher de l’ombre, je paye tout effort, même de concentration ; un dessin me fait ruisseler à grosses gouttes ; il faut dire que c’est la saison chaude, toute la ville est au ralenti, les bruits sont sourds, les klaxons
vieux et enroués sont sympas ; tout est atténué ; les couleurs sont douces, le bleu du ciel, le vert de la végétation et le rouge du sol ; les seules couleurs vivent sont les fleurs et les femmes
la journée finalement passe très vite sous le soleil, il est 17 heures, "on y va à la plage ? ", traversée de la ville en djakarta, traversée du niger en pirogue et plouf, hummm, toujours cette eau à 30° ; sur l’île les gens sont éparpillés sur les berges, avec unmatériel incroyable : des tentes, des plats, tout pour un gros piquenique ; les pirogues vont et viennent entre les deux îles, chargées de gensses
il est 18 heures, le soleil se couche sur la colline, les pierres noires de l’île rendent la chaleur de la journée ; allongé dans une baignoire naturelle de la roche, allasane m’amène le thé ; parfait, un petit vent doux se lève, le niger est
chaud, tout est calme, les oiseaux commencent à chanter, les crapauds à coasser, j’observe le va-et-vient des barges qui passent en glissant doucement ;
allassane me dit : “tu sais qu’il y a un petit village sur la grande île”, nous traversons le chenal à la nage et allons visiter ce village ; dans un recoin de l’île, sous une forêt de manguiers, au beau milieu de bamako, hors du temps, quelques maisons en banko, des petits jardins potagers ; autour, des enfants, curieux de nous voir, armés de longs bâtons pour faire tomber les mangues
un village africain, c’est beau à pleurer, mais je ne pleure pas, j’observe, épaté – les pieds sur terre – extrait