Les jarres
Les pommes d’amour
Après un stage de 4 jours de technique humide sur humide à Essaouira avec Laurie Bréda et huit autres aquarellistes, il m’est apparu important d’utiliser par moment cette technique sans trop changer mon écriture. Jean-Louis Morelle1 en montra la voie, Ewa Karrpinska2 l’immortalisa. De plus en plus d’aquarellistes peignent humide sur humide. Jusqu’à maintenant je trouvais que cela était presque impossible à réaliser car demandant une patience que je n’ai pas : il faut attendre le bon moment, c’est-à-dire le moment où le papier humidifié au préalable à cœur et recouvert d’un pigment presque saturé est dans un degré d’humidité compatible avec les opérations de retrait ou d’ajout du pigment. Il faut environ 5 h à Laurie Bréda pour réaliser en atelier une œuvre d’environ 1 m2 (durée correspondant au passage du papier humidifié à cœur au papier sec), temps auquel il faut ajouter le temps passé en recherches préalables. C’est une démarche assez intellectuelle à l’opposé de ma façon de peindre qui est spontanée. C’est en outre un travail en atelier alors que je peins sur le motif.
Voici mes premiers essais de petit format (19 X 13) sur Fabriano.
1 Jean-Louis Morelle « Aquarelle, l’eau créatrice » Editions Fleurus, 1999
2 Ewa Karpinska « Aquarelle, la lumière de l’eau », Editions Fleurus, 2002