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Ne jamais se fier aux apparences !

Publié le 12 décembre 2013 par Observatoiredumensonge

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Le Citoyen Lambda en regard de l’actualité en France exprime sa légitime colère face aux manipulations médiatiques et politiques qui déconsidèrent la démocratie et la France. Nos valeurs existent, ne les laissons pas disparaître…

  TRIBUNE LIBRE du Citoyen Lambda  

*** Attention ce texte est une TRIBUNE LIBRE qui n’engage que son auteur***

citoyen masque

   Ne jamais se fier aux apparences !  

Il en va de même en politique, comme dans la vie, il "ne faut jamais se fier aux apparences" Les "gens" ne sont pas toujours ce qu’ils paraissent être…

Ce lieu commun certes banal mérite d’être un peu développé.

Quand l’on est comme moi, un contemplatif de la vie des choses et des gens, un "lambda" de chez "lambda", on ne peut qu’être surpris, d’avoir toujours à expliquer des choses simples…

La vie "politique" "médiatique" ne peut être qu’une "image", qu’une apparence de vérité que l’on souhaitera, évidemment la plus séduisante possible (autrement on est pas "élu" ou l’on n’a pas de public.

Alors on "formate" tout, dans le moindre détail, de la voix, aux gestes et postures…

Tout le monde sait à peu près cela, car lorsque l’on est un personnage "public" (que l’on soit politique, acteur, artiste, ou présentateur de télé) on se doit de soigner ce que l’on doit montrer en public.

Par la suite, il est donc difficile de paraître ou de parler "vrai" et d’être "soi-même".

Or il n’en reste pas moins, qu’elle que soit sa notoriété, que l’on restera toujours intrinsèquement un être humain, avec ses qualités et ses défauts…

Il faut donc "plaire" "séduire" "paraître" bref être peut-être tout le contraire de ce que l’on est vraiment.

Je m’amusais (on s’amuse avec ce que l’on a) à analyser les différentes réactions à l’invitation du Président Hollande vis à vis du Président Sarkozy…

Que n’a t’on pas entendu?

A tout le moins, c’était prévisible, celles ou ceux (ils se reconnaitront) qui ont passé leur  temps à le dénigrer, le calomnier, le salir  n’ont pas raté l’occasion de trouver encore à redire…

De quoi Sarkozy invité par le Président Hollande qui ne veut pas voyager dans le même avion que lui?

Quelle prétention! Encore un "caprice" de sa part etc. etc.

Cet "acharnement" hystérique (on a du mal à l’appeler autrement) n’est pas sujet à apaiser les foules, mais plutôt à jeter de l’huile sur le feu.

On connaît déjà l’appétence de nos médias (toutes tendances confondues) à ne pas se montrer très "complaisant" vis à vis de Nicolas Sarkozy, sorte de "bouc émissaire" responsable de tous les maux et turpitudes.

Mais en l’occurrence RMC à fait "très fort" en expliquant tôt le matin chez Jean-Jacques Bourdin par un "spécialiste" les raisons (plutôt de logique "protocolaires") ayant conduit à utiliser deux Falcon plutôt que l’airbus Présidentiel.

Pourtant, bizarrement sur la même chaîne, un peu plus tard dans l’émission "Les Grandes Gueules"  une des intervenantes déchaîna  sa haine contre l’ancien Président, à un point tel qu’un autre de ses collègues essaya de tempérer et de modérer ses propos, et qu’une auditrice lui fit remarquer son inconditionnelle aversion pour Nicolas Sarkozy…

Que signifie tout cela en clair! Que la "com", la "pub", la "télé" pour finir, ont pris toute la place dans la vie des gens, qui finissent par être "conditionnés" "formatés" par les "produits" que l’on souhaitent qu’ils voient et achètent…

Et l’Homme ou la Femme politiques n’échappent donc pas à la règle.

Par la suite on comprendra mieux, pourquoi afin d’être "élu" on est "prêt" à promettre "monts et merveilles" alors que l’’on "sait" pertinemment que l’on ne fera rien (sinon du cosmétique) de ce que l’on promet.

Quand aux médias, ces nouveaux faiseurs de Roi, leur but n’est ni plus ni moins que de faire le plus de buzz afin de vendre leurs journaux, émissions de télé ou de radio…

Nulle paix et nulle sérénité ne sont donc de mise dans ce pays en ébullition permanente où les polémiques, controverses, sont devenues son habitat

A qui cela profite en fait ? A personne, et ni à la Démocratie ni à la République, et bien encore moins aux citoyens.

Les gens ont élu une nouvelle équipe, très récemment. L’ancien Président à dit et redit qu’il ne souhaitait plus s’investir dans la vie "politique".

Pourtant il est "omniprésent" du matin au soir, à la faveur de n’importe quel événement propice à le discréditer.

Que celles ou ceux qui ont la critique ou la calomnie facile à son endroit feraient-t-ils  donc à sa place?

Si par exemple, on vous invite, et qu’on vous demande de prendre en charge les frais de votre invitation, s’agit-il d’une vraie invitation?

Que sait-on en fait des véritables faits ou plus simplement désire-t-on vraiment les connaître?

Chacun ou chacune est bien sûr libre de faire des pronostics sur le poulain de son choix un peu comme sur la victoire de son Club de foot, ou pour les turfistes de son cheval favori, mais la vérité dans tout cela, la réalité des faits tels qu’ils sont, a-t-elle une importance?

L’histoire qui éclaire souvent les faits qui nous sont contemporains, permet en fait de relativiser, toute l’importance que l’on donne à la vie politique ou médiatique.

Et de mon point de vue, je préfère m’en tenir à la logique des règles établies auxquelles nous sommes tenus et jusqu’à plus ample informé, qui fondent la Démocratie et la République. Du vacarme et du tumulte permanent, ne sortira en principe rien de bon si ce n’est qu’une "apparence", qu’une virtualité de ce que peut-être la vérité.

Vérité des uns, qui ne sera pas celle des autres, et qui restera qu’une "apparence".

En conclusion, nous pourrions peut-être à l’instar de certains pays moins turbulents nous atteler à régler les problèmes qui ne manquent pas plutôt que ce débat permanent, stupide et inutile, où un fait mineur la plupart du temps, déchaîne et occupe "l’espace médiatique".

Ce qui fait que les vrais problèmes ne sont jamais solutionnés.

Mais en fait on veut peut-être que cela soit ainsi…

La France reproduisant à l’échelle nationale ce qu’est l’épopée de Clochemerle de Gabriel Chevallier (NDLR :  Clochemerle est un roman satirique français de Gabriel Chevallier, publié en 1934).
Car hélas, cela ne sont pas les faits qui me démentiront, tant cette ambiance "franco-française" dure et perdure.


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