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★ un cadeau de noël unique ★

Publié le 12 décembre 2013 par Uncharles @charlesduvoyage

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70×100 cm
800€
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tout est relatif, 14 octobre 2011 -
en arrivant en afrique nous autres européens, sommes plein de préjugés, sur tout et rien, nous raisonnons avec notre logique propre d’occidental, notamment lorsqu’il s’agit d’argent, toujours enclin à croire que la terre entière en veut à notre porte monnaie, que les gensse qui nous entourent ne sont que des profiteurs et qu’il feront tout pour nous en déposséder; lorsque nous marchons dans la rue nous nous sentons facilement agressé par une multitude de gensse, qui venant à notre rencontre, nous demandent 100 francs (0,15€) ou un peu plus, "il faut donner l’arzent", "pour manzer"(joignant le geste à la parole) ; ce n’est que lorsque l’on sort un peu des sentiers balisés pour touristes, lorsque l’on rencontre réellement la population, souvent en dehors des centres urbains, que l’on peut comprendre un peu mieux ces attitudes ; ici tout se partage, la même personne qui vous a demander de l’arzent le matin, lorsque vous la croisez vers midi, vous appelle en vous disant, "viens manzer", ou" tu es invité" ; ce n’est qu’en entrant dans les familles que j’ai pu constater que les rares personnes qui travaillent (la plupart du temps pour un salaire ne dépassant que très très rarement 100 euros mensuel) distribuent, chaque jour, quelques jetons (pièces) à tout le reste de la famille ; il est donc inutile amis occidentaux de venir en afrique avec votre valise de clichés, de paranoïas voire de complexes néo-colonialiste ; la plupart du temps la question se résout devant une bière (brakina, pour le burkina, bramali pour le mali, bracongo pour, etc …) ou en causant, la causerie ici est sacré et tout conflits ou palabres se résolvent dans la causerie, le respect de la personne ;
cela est valable aussi face à une personne un tantinet vindicative qui d’aventure tenterai de faire vibrer votre fibre culpabilisatrice à propos de l’esclavagisme ou d’une autre saloperie qu’ont pus faire nos ancétres ou nos banques ; car c’est bien ici que thomas sankara à expliqué au sommet d’adis abéba que les masses populaire occidentales n’étaient en rien responsable de l’exploitation des masses populaire africaine ; je suis personnellement d’autant plus à l’aise pour en parler que mon propre grand père lorsqu’il est arrivé en france à commencé par passer une partie de sa vie au fond des mines du nord, lui n’a jamais eu ni l’idée ni l’envie d’esclavagiser l’afrique, moi non plus; restons simple pas de panique -
les pieds sur terre – extrait



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