Le ministère de la Culture a nommé l’hispano-argentin (et christianophobe notoire) Rodrigo Garcia à la tête du Centre dramatique national – Théâtre des 13 vents de Montpellier.
Golgtoha Pic-Nic de Rodrigo Garcia
Yves Daoudal, sur son blog, nous rappelle que Rodrigo Garcia est l’auteur de Golgota Picnic, qui était ainsi présenté par le Théâtre du Rond-Point, et qui fut l’objet de plusieurs manifestations :
« Partout sur le sol, des hamburgers. Jésus est passé par là, il a multiplié les pains. Le Christ, qu’on appelle ici « el puto diablo », finira par voir sa plaie ultime de crucifié remplie de billets de banque. Plasticien, orchestrateur d’images chocs et de tableaux vivants aux provocations assumées, Rodrigo García interroge le monde et ses modèles, bouscule le cours de l’Histoire et de ses mythes. Toutes mesures dépassées, il fait du Messie et de ses acolytes une proie idéale. Machine de guerre lancée contre un monde d’hyperconsommation bovine, Golgota picnic met en scène une crucifixion tragique et trash. L’artiste démontre avec toutes ses armes que l’iconographie chrétienne est pour lui l’image même de la « terreur et de la barbarie ».
« Dans cette épopée drôle, décalée, débordante, Jésus devient la cible, lui qui « multiplia la nourriture pour le peuple au lieu de travailler avec lui ». Le chef d’orchestre italien Marino Formenti vient interpréter la partition intégrale pour piano des Sept Dernières Paroles du Christ sur la croix de Joseph Haydn. Apaisement possible dans une fresque grandiose, scandaleuse et agitée. Après Versus, ou Et balancez mes cendres sur Mickey au Rond-Point, Rodrigo García et sa bande de fous furieux espagnols déchiffrent les évangiles à la machette. Ils font tomber des murs d’angoisses et de culpabilités héritées. Performeurs, danseurs, vociférateurs, anges chutés du ciel ou provocateurs enragés, ils s’attaquent aux peurs de deux mille ans de christianisme. »
- « déchiffrent les évangiles à la machette. Ils font tomber des murs d’angoisses et de culpabilités héritées. »
- « Ils s’attaquent aux peurs de deux mille ans de christianisme »
De la déconstruction pure et simple du vieux monde oppressif et réactionnaire, voir fasciste. Avec les lauriers de l’État, et donc des impôts français – y compris chrétiens.