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« Libarté… quand tu nous tiens », a écrit mon fils.

Publié le 16 décembre 2013 par Donquichotte

Génétique, hormones, ego, environnement... autant de petits touts qui nous font être ce que nous sommes. Et nous sommes si peu dans cet univers où nous sommes libres de nous abstraire-défaire-construire, sans préavis, sans amertume, jovialement, et avec toute la pudeur du monde, celle-là, intime, qui nous astreints à être que ce que nous voulons être, ou croyons vouloir être...

Je divague ? NON.

Je ne nie pas la vie.
Je ne subis pas la vie.

Je n’accepte pas la vie.

Mais soyons sérieux!  Je joue sérieusement avec la vie, je lui donne un sens, à ma vie, je lui donne vie, je l’expérimente tous les jours, et cela ne m’ennuie pas. Je n’attends pas Godot, je suis Godot. Cela me détend. Je suis (suivre) l’espoir, je suis (être) l’espoir qui est en moi. Il ne vaut pas la peine de chercher plus loin. « Let’s roll », comme a dit l’autre... qui est mort. Mais comme Godot, comme moi, je suis continuellement à la frontière, entre le rêve et la réalité que je construis, j’allais écrire, « la réalité que je rêve ». Je ne sais pas si celui qui me lit arrive à me lire avec attention, j’entends, à lire entre les lignes ! Moi ! Je n’y arrive pas toujours. Il n’y a pas un sens plus élevé dans ces lignes que celui auquel chacun parvient en les lisant. Il n’existe aucun standard de lecture, chacun perçoit librement « l’énormité de mon désir », la « petitesse de mon être », « l’énormité de mon ego ». « Libarté ! » quand tu nous tiens,  a écrit mon fils.


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