A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire!

Stop à la désinformation !

Le Citoyen Lambda en regard de l’actualité en France exprime sa légitime colère face aux manipulations médiatiques et politiques qui déconsidèrent la démocratie et la France. Nos valeurs existent, ne les laissons pas disparaître…

  TRIBUNE LIBRE du Citoyen Lambda  

*** Attention ce texte est une TRIBUNE LIBRE qui n’engage que son auteur***

   A vaincre sans péril…  

Qu’il me soit permis d’emprunter à Pierre Corneille, cette citation "A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire" qui s’applique à mon sens très bien à ce que notre pays "subit" et vit aujourd’hui.

Une "logorrhée" médiatique et politique sans fin, un lavage de cerveaux impénitent ou on rabâche à longueur de temps et d’antenne, ce qui fait notre spécifié et hélas notre grande faiblesse, le trop plein jusqu’à l’insupportable de gens (à peu près toujours les mêmes) qui viennent "blablater", parler, expliquer, se répandre jusqu’à l’overdose de leur "importance" d’eux, ou de leurs écrits, ou engagements.

Qui les écoute, les lit, ou les regarde?

En fait, peu de monde, si l’on en juge par les réactions (ou l’absence de réactions et pour cause!).

Tout ou presque peut-être dit, dans cette république du père UBU, ou l’incongruité, l’évident manque de tact et de respect des citoyens et de leurs problèmes sont la marque de ces inconséquentes et tonitruantes interventions…

Le "pouvoir" qu’il soit politique ou médiatique permet toutes les folies. Comment se gêner alors que ce que l’on dit ne suscite aucune réaction ?

L’opposition, si on peut appeler cela comme ça, est muselée totalement.

Sans prendre parti, je dois quand même constater, que suite à la parution du fameux rapport publié de surcroît sur le site du Premier Ministre, il aurait à tout le moins été urbain, républicain, citoyen et démocratique que celui-ci n’invective pas le Président du premier parti de l’opposition, sur un rapport qu’il avait lui-même demandé (NDLR : ledit rapport a été commandé par Hollande, furieux que son Premier Ministre le dévoile, il se défausse genre « je ne savais pas que… ») et dont il avait publiquement loué la qualité des intervenants et rédacteurs!

Mais si on se souvient bien, ce même Premier Ministre, alors dans l’opposition, ne ménageait pas ses critiques, et parmi les plus acerbes vis à vis de la politique menée alors du temps de Nicolas Sarkozy! Jeu normal nous dira-t-on de la politique.

Très bien, alors, mais était-ce judicieux, opportun, de publier un rapport aussi provocateur en ces temps de chômage, de fiscalité galopante, d’insécurité croissante, principales préoccupations des  citoyens de ce pays?

Pourquoi aussi, ces divergences apparues parmi les rangs mêmes de ceux qui détiennent le pouvoir?

Et à un échelon très élevé, si l’on en juge, puisque apparemment, le Président de la République lui-même n’était pas au courant ? Curieux quand même aux yeux du citoyen que je suis, qu’un rapport d’une telle importance stratégique n’aie pas fait l’objet à minima d’une concertation entre le Président et son Premier Ministre!

Ce qui confirme la douloureuse impression, que le pays, n’ est pas ou plus gouverné, sinon à la petite semaine que chacun dans son coin prend des "initiatives" quitte à être "recadré" plus tard…

Tout cela n’est pas rassurant et n’augure pas des lendemains qui chantent.

Quand on veut être un observateur, témoin neutre et impartial, et surtout apolitique, on ne peut qu’être effrayé, voir plus du devenir du pays, et des gens qui en sont les citoyens..

On dirait que tout est fait pour détruire, déconstruire, ce qu’ont été nos valeurs traditionnelles : travail, effort, rigueur, justice, et surtout liberté. Valeurs d’ailleurs communes avec beaucoup de pays et depuis les temps les plus anciens si l’on en juge les auteurs, écrivains et philosophes contemporains de leurs époques…

Trop de pouvoir tue le pouvoir a-t-on coutume de dire!

C’est particulièrement vrai quand celui-ci ne repose que sur une apparence. Certes, il est légitime, les gens au pouvoir ont été élus, mais la sagesse ne vaudrait-elle pas que l’on s’interroge sur les véritables attentes des gens et non par un bavardage incessant, une kyrielle de déclarations incantatoires, suivies de reculade incessantes!

Curieuse manière de gouverner! Comment s’étonner ensuite de la défiance des gens vis à vis du monde politique ? C’est vrai pour toutes les tendances politiques.

Jusqu’où ira-t-on pour sauver les apparences, auxquelles comme je l’ai précisé dans un article précèdent, Ne jamais se fier aux apparences ?

Pourquoi aussi culpabiliser ou stigmatiser celles ou ceux qui lassés, désemparés, votent pour un parti honni !

Sont-ils pour autant à blâmer, à exclure, et entend-t-on bien ce que leurs votes ou intentions expriment ?

Certes quand on est dans la bienséance imposée, on ne parle pas ni ne discute pas de ce qui n’est  pas le politiquement correct, mieux-pensant ou mieux disant du moment et malheur à celles ou ceux qui osent dire tout haut ce qu’ils pensent eux de la pensée unique.

La politique envahit tout! Il ne se passe pas un jour où un invité sur tel plateau de télévision ou un studio de radio est sommé de s’expliquer, mais aussi de se justifier, quand par malheur pour lui ses vues ou positions ne partagent pas les us et coutumes des comités et chantres de la bienséance médiatico-politique.

C’en est risible à la fin que des gens soient ostracisés de la sorte quand ils donnent un point de vue ou des idées que souvent beaucoup de gens partagent, mais qu’ils n’osent ou ne peuvent pas exprimer n’ayant pas voix au chapitre.

Où sont les responsables? Les gens déçus, par des décennies, de blabla, de stagnation, d’admiration dévote à des icônes médiatiques, ou celles ou ceux qui sont, ont été ou veulent être au pouvoir pour en faire ce que l’on sait et ce que l’on voit ?

Bien sûr, il est évident que les citoyens ont un rôle important à jouer, de par l’élection, mais après que peuvent-ils faire quand celles ou ceux qu’ils ont élus ne se montrent pas à la hauteur de leurs attentes ?

On peut comprendre ce "ras le bol", ces manifestations même si on cherche à en dissimuler l’importance et l’intérêt, d’un peuple qui se sent trahi, bafoué et méprisé.

Or les méprisants, où qu’ils soient et quels que soient leurs rangs et importance, finissent toujours, un jour ou l’autre par être méprisé à leur tour.

Et cela n’est que justice !

Car l’Histoire avec un grand H ne retiendra que celles ou ceux qui ont marqués leur époque et les intérêts de leur pays et de leur peuple, que par des actes de courage, bravoure ou dévouement pour l’intérêt général par des décisions ou actes pris uniquement dans l’intérêt d’une Nation et non pas vis à vis que d’une seule entité la composant, aussi médiatisée soit-elle.

La France, notre pays, manque cruellement de vraies unités et de solidarité. On à tendance un petit peu trop, à mon avis, à ne considérer que ce que nous faisons comme modèle universel, et par suite à vouloir donner des leçons à la planète entière.

Quelle crédibilité peut-on avoir, quand médiatiquement on expose au monde entier nos divergences ?

Qu’il était sympathique, même si c’était voulu et arrangé, de voir des images d’Obama, de Bush, leurs femmes et leurs conseillers, discuter amicalement autour d’une table, et dans le même avion. Alors que chez nous, on avait droit à un bazar sans nom sur le fait que les deux Présidents, le nouveau et l’ancien, ne voyageaient pas dans le même avion pour des raisons multiples et variées.

D’un côté nous avions un des pays les plus puissants de la planète montrant une cordiale entente au nom d’un même pays, et de l’autre, l’image récurrente du pays de la discorde, de la Zizanie, si bien évoque par Goscinny et Uderzo dans "Asterix".

Pitoyable image de division, hélas entretenue à longueur de temps, ou il y a deux France, une France dite de Gauche, n’étant composée que par des "gens, tolérants, modérés, et respectueux" et de l’autre une France dite de Droite n’étant composée que "d’affreux fascistes, exploiteurs, profiteurs" etc.

Qu’il me soit permis de dire que ces clivages stupides et improductifs pour le bien commun datant d’un autre siècle (la "Révolution" est terminée depuis longtemps déjà) ne donnera pas de bons résultats…

Cela n’en a d’ailleurs jamais donné nulle part, car les pays divisés, se sont trouvés affaiblis et ont permis à d’autres pays d’en prendre plus ou moins le contrôle (Voir par exemple le Liban.).

Quand on aime  vraiment son pays, on ne souhaite en fait que le voir uni, solidaire, et pas simplement en affichage médiatique et permettre à un maximum de gens d’y vivre tranquillement et sereinement…

Que ceux qui ont des velléités de puissance et de pouvoirs exacerbés à des fins d’ambitions personnelles les exercent la ou leurs talents pourront trouver juste mesure.

Mais pas dans un pays où les gens ne peuvent plus s’exprimer sinon à la marge, ne se sentent plus représentés par personne, et qu’ils attendent patiemment que le bon sens de cette majorité silencieuse soit de nouveau audible.

C’est donc à juste titre qu’il ne sert à rien d’avoir le pouvoir, tous les pouvoirs, pour le limiter à la portion  congrue de ses fidèles ou affidés, car cela n’est pas la Démocratie voulue par le peuple.

Pour faire sens, il y a bien d’autres choses à faire que d’essayer d’affaiblir ou de déconsidérer ses adversaires politiques, surtout quand ceux-ci ont le poids qu’on leur connaît.

Au moment où j’écris ces lignes, une nouvelle affaire vient de sortir concernant Claude Guéant (comme on le sait ancien ministre de l’Intérieur, et directeur de Cabinet de ….Nicolas  Sarkozy (tiens coucou le revoilà!) quand celui-ci était Ministre de l’Intérieur!

Jusqu’à plus ample informé, il ne s’ agit pas d’une nouvelle affaire mais de faits qui ont largement été débattus il y a déjà quelques temps..

Mais, "chassez le naturel, il revient au galop", "on ne peut s’empêcher, de parler tout le temps des problèmes du passé et surtout et encore de Nicolas Sarkozy, qui ne dit rien, comme il s’ y était engagé, mais à qui "on fait dire" par personnes interposées, beaucoup de choses et à qui on "prête" beaucoup d’intentions….qu’il n’a peut être pas, l’avenir nous le dira!

Pendant ce temps la l’espace médiatique étant occupé, et bien on ne parle pas d’autres choses…

Pour ces raisons, le proverbe "A vaincre sans péril on triomphe sans gloire" me parait particulièrement bien adapté à la situation du moment et à celles ou ceux qui en sont les acteurs.

Peut-être un jour, dans ce pays immature fera-t-on preuve de raison et de sagesse et mettra-t-on en pratique ce que tous parents censés inculquent à leurs enfants, celles des valeurs fondatrices de ce que doit-être un citoyen digne et respectable, des valeurs de travail, d’ efforts, de rigueur de tolérance, de justice et de liberté.

Le Citoyen Lambda