C'est la bête noire aussi bien de tous ceux qui veulent mettre leurs blanches mains sur les manettes de la machine que d'autres, comme la presse écrite et autres magazines, qui subissent la rude concurrence du web.
Tout changement technologique majeur, et le net et tout ce qui va avec en sont un et de gros calibre, imposent dans toute industrie des changements de fonctionnement pour survivre. Pas toujours facile de se remettre en question assez profondément pour s'adapter à l'évolution des contraintes, aux nouvelles règles du jeu. Pour la Presse, la « gratuité » d'internet est une « nouvelle donne » et de très grande envergure.
Il faut aussi dire que parmi les rouages qui rendent cette « gratuité » possible, la dite presse écrite et magazines avaient très (trop?) largement adopté et utilisé celui qui fournit le « combustible » : la publicité.
Entre temps, d'autres acteurs ont fait leur entrée sur le terrain. L'ogre Google doit son succès d'abord à sa technologie extraordinaire, qui lui a permis une pharamineuse « captation » de la manne publicitaire. Et comme lui et ses collègues, une myriade de petits et grands acteurs se sont précipités dans la mine qui, pour apporter quelques petits ou grands bénéfices impose de laisser l'entrée libre et gratuite.
Cette presse et magazines, qui n'auraient pas pu depuis longtemps rester vivants sans la publicité, payent cher une concurrence qui affaiblit leur « business model »
Mettre en causse la « liberté » d'internet irait bien plus loin que le problème de révision du modèle économique de la Presse. C'est donc exclu. S'adapter au cadre nouveau demandera plus qu'un changement de modèle de la Presse ; il lui faudra être capable de se « réinventer » de toutes pièces pour assurer une survie à long terme.
Mettez vous au boulot, les amis, sans perdre du temps en lamentations sans lendemain.
Jorge