Suicides au travail.

La nouveauté est l'accroissement des cas. Il n'y a pas que les quelques entreprises françaises, ayant mis à la tête des relations avec le personnel des adeptes de l'approche « presse-citron ». Le côté scandaleux de la chose semble aider à mettre en place des relations entreprise-personnel moins inspirées des camps de concentration. Espérons que ce sera durable.
Il y a l'exemple tragiquement méprisant de tel grand sous-traitant chinois des entreprises américaines et européennes, mettant des filets pour éviter que ceux qui sautent pas les fenêtres ne parviennent au sol. Et l'histoire ne dit pas comment sont traités ceux qui ne réussissent pas à mourir...
Moins nombreux, mais plus marquants, ceux qui se sacrifient par le feu, ces « torches humaines » qui pensent, peut-être que donner une forte visibilité à leur sacrifice aiderait à comprendre les raisons de cette folie...et à pardonner celui qui, faute d'avoir trouvé aide ou réponse, est passé à l'acte.
La seule réponse impossible est l'indifférence. Il est criminel, le mot n'est pas exagéré, de pousser un être humain à un tel désespoir, surtout pour en tirer un bénéfice économique personnel. Tant de siècles d'évolution pour en arriver là devrait torturer la conscience des pousse-au-crime. Faudra le répéter sans cesse, ne pas laisser dormir en paix de tels individus et encore moins leurs commanditaires.
Peut-être qu'à force de beaucoup d'infimes gouttes d'eau comme ce blog...
Jorge